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Tous derrière les FARDC

«Mon plus grand rêve est de devenir un photographe de guerre », (Moses Sawasawa)

Natif de la ville de Goma, dans l’Est de la RDC, Moses Sawasawa, 22 ans, est parmi les talents prometteurs de la photographie congolaise. Pour lui, le journalisme combiné à son appareil photo, peut devenir une arme de dénonciation des maux et vendra la bonne image du pays à l’extérieur, mal vu parfois au niveau international.

Un pêcheur sur le lac Ph. MS

En 2013, Moses commence la photographie dans une consideration ludique. Deux ans plus tard, 2015, il a décidé d’articuler sa passion en prenant la caméra comme outil de dénoncer, sans en courir trop des risques, les maux qui rongent quotidiennement son entourage. Alors il va concentrer sa passion autour des photos engagées et sociales.
 » Je fais la photographie pour véhiculer l’histoire de ma communauté au monde extérieur « , a-t-il martelé dans une exclusivité avec arts.cd

Contrairement à Sawasawa, qui a choisi de marier sa photographie au journalisme, ses acolytes font des photos d’art ou de shooting. Un accessoire qui ne l’obsède pas trop : « Les photos d’art ou le shooting ça ne me passionne pas tellement, même si ça m’arrive d’en faire…pour manger (rire ) « , s’est-il défendu.
Son plus grand combat est de contre balancer les gens qui negligent les enfants et femmes ou qui bafouent les droits de l’homme.

Récompensé à sa juste valeur

Grâce à ses prouesses photographiques, qui ne passent pas inaperçues, ses réalisations ont commencé à trouver des publications de presse, ce qui lui a amené à couvrir plusieurs événements partant des projets humanitaires ( AIDES, projet lutte contre la choléra 2019), Amani Festival 2019 jusqu’à Danse Ya Kivu Battle en passant par le long métrage STRAKA et plus récemment l’Expo Écologie Universelle. Il a même sorti un livre-photo , CAPHARNAÜM ELECTORAL EN RDC, où il joue le rôle d’un auteur. Il montre le grand desorde qu’a subit le peuple congolais pendant la période électorale de 2018.

« Mon plus grand rêve est de devenir un photographe… de guerre « 

Une jeune dame transportant de l’eau ph. Tiers

Grandi dans un environnement de guerre, dans l’Est de la RDC, Moses rêve grand quant à cette situation. Il veut immortaliser les moments douloureux par des clichés témoignant les atrocités de ses concitoyens.
 » Mon rêve c’est quand une ou deux personnes de ma communauté sont conscientes de mon métier « , souligne t-il avant d’ajouter  » Mon plus grand rêve est de devenir un photographe journaliste de guerre, c’est mon rêve le plus fou « .

Soucieux de son développement et humanitaire, ce jeune photographe poursuit actuellement ses études en communication.

Pour cette année, elle va couvrir la première édition de Hadisi Urban Festival, qui se tiendra à Goma du 5 au 7 Mars 2020.

David Kasi/Goma

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