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Peinture : Mbenga et M. Kadima remettent en question le passage de la Belgique au Congo sur un tableau

A l’approche de la fête anniversaire de l’indépendance de la RDCongo, plusieurs voix s’élèvent pour évoquer l’histoire réelle de la colonisation. Parmi ces dernières, figurent notamment des artistes visuels. Dans ce lot, il y a deux talents purs, Benjamin Mbenga et Meschack Kadima qui se sont associés dans un projet commun pour produire une œuvre gigantesque de 4,2m sur l’histoire de la colonisation belge. Et l’œuvre en question sera dévoilée le 30 juin 2024.

Approché par votre média www.arts.cd, Benjamin Mbenga affirme que l’idée est de remettre en question le passage des Belges sur le sol congolais. Pour eux, en effet, l’histoire racontée est entachée de plusieurs flous et zones d’ombres.

« Le projet consiste à mettre sur un seul tableau Mbenga et M. Kadima », affirme-t-il. Et d’insister que, «  Nous allons nous exprimer sur l’histoire du Congo et remettre en question le passage de la Belgique au Congo. Ainsi, l’œuvre aura pour objectif d’éveiller la question patriotique dans l’esprit des congolais. Nous allons dévoiler l’œuvre le 30 juin 2024 », indiquent les artistes.

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Travail de l’exigence, de l’interrogation qui lutte contre l’ombre, cette œuvre qui évoquera la question épineuse de la colonisation belge en RDCongo nourrie des possibilités nécessaires sur les repères coloniales servant ainsi de base d’une coopération actuelle entre les deux états.

Ce tableau de peinture qui fera sans doute parler de lui, sera une opportunité d’élargir le mystère qui entoure le débat sur la restitution des œuvres d’arts volés pendant cette période de violences des droits humains.

Invitant un artiste engagé comme M. Kadima dans ce projet historique, Mbenga s’affirme comme un artiste portant sa casquette véritable d’un nationaliste voulant émettre son avis, sur une problématique essentielle de la gestion de la République démocratique du Congo après l’indépendance aussi.

Si ce tableau qui attendu ce 30 juin 2024 est évènementiel, mais le temps sépare l’espace du tableau est unit à travers le désir qui le construit.

Onassis Mutombo

 

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