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Relance de la chute Katende : le pouvoir ancestral bloque !

La chute Katende au Kananga qui constitue une destination touristique pour la RDC, souffre de sa relance. À l’occasion de ses séjours dans le grand Kasaï, le président Félix Tshisekedi a pointé du doigt le pouvoir coutumier de bloquer la construction d’ une centrale hydroélectrique.

«Nous avons les fonds pour la centrale hydroélectrique de Katende, mais rappelez-vous, la dernière fois que nous étions sur le site de Katende, on nous avait envoyé des abeilles qui nous avaient piqué sérieusement. Je ne sais pas pourquoi ?», a déploré le président Félix Tshisekedi mardi dernier.

Lors de la semaine congolaise du tourisme, il y a un mois, au sujet du miroir de la province, le chef de division provinciale du tourisme interpellait «le gouvernement à songer» à la construction de ce joyau, qui pour lui reflète «un grand site touristique international», capable d’attirer plusieurs visiteurs.

Pour pallier le problème d’électrification, le chef de l’Etat a promis «de parler avec les chefs coutumiers pour qu’ils ouvrent leurs cœurs et nous permettent de construire Katende.» cette centrale hydroélectrique de grande envergure.

Située à 75 kilomètres de Kananga, et à 130 kilomètres de Mbuji-Mayi, la centrale de Katende, d’une capacité de 64 mégawatts, est capable de desservir les provinces de l’espace Grand Kasaï et leurs villages.

A noter que le ministre des Ressources hydrauliques et Electricité Teddy Lwamba a éclairé l’opinion publique sur la centrale hydroélectrique de Katende, précisant « qu’il y a évolution dans ce projet qu’il y a des contrôles assidus au niveau du gouvernement central.»

Le patron de l’énergie en RDC a précisé que le projet sera réalisé en trois phases,. La première permettra, en 24 mois, de disposer de 16 mégawatts, une partie des réseaux de transport et distribution en vue de desservir les villes de Kananga, Mbuji-Mayi et Tshimbulu et mentionne qu’au moment de l’exécution des Phase 2 (32 Mégawatts) et Phase 3 (16 Mégawatts), l’exploitation de 16 Mégawatts de la phase 1 permettra de générer des recettes en vue d’assurer le service de la dette, en prenant en compte le délai de grâce de 2 ans accordé par les bailleurs de Fonds.

 

Henock Mukuna

 

 

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