lundi, mars 24
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Tous derrière les FARDC

Socoda, le comité de Gestion ne désarme pas !

A l’ère où la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits voisins (SOCODA) se stabilise et s’attaque aux questions essentielles notamment  la signature des partenariats avec les sociétés étrangères pour percevoir les droits des artistes congolais éparpillés dans le monde entier, certains anciens dirigeants de ladite société veulent saper tous ses efforts en voulant réunir des artistes qui n’ont même pas des œuvres rentables pour faire un sit-in.

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A voir de près, la stabilité actuelle de cette coopérative n’enchante pas les anciens dirigeants qui avaient, se souvient-on, transformé cette entreprise à une caisse familiale pour se renflouer les poches.

A ce jour, apprend-on, depuis l’arrivée du comité de gestion actuel, trois répartitions se sont déjà faites. Ce comité de gestion  est managé  par Jossart Nioka Longo et Michel Agu. Même pendant le moment le plus dur de la covi19, les gestionnaires ont assistés les artistes congolais sociétaires avec les vivres sans compter certaines actions de solidarité en cas de maladie ou de décès.

Les êtres humains de bonne de foi reconnaitront facilement que la pandémie Coronavirus n’a fait que freiner les élans positifs de toutes les entreprises performantes. La relance des partenariats avec les sociétés de droits d’auteurs notamment la Sabam, la Sacem, la poursuite des assises sur la propriété privée au niveau du Ministère des finances,… la Covid19 n’a pas épargné la Socoda influençant même négativement l’organisation de l’Assemblée générale tant attendue.

Victime d’une gestion opaque des anciens dirigeants, cette coopérative créée en 2011 a été victime des comptes bancaires fictifs, de retard de salaire des agents et de loyers,… l’artiste musicien qui se veut mobilisateur des autres pour un sit-in doit d’abord expliquer à ses compères, quel héritage a-t-il légué pendant sa gestion ? Ou cette action veut-elle s’inscrire dans la logique du (ré)positionnement à l’ère de tractation gouvernementale ?

« Momemi maki, asuanaka te », comme disent les kinois, « celui qui transporte les œufs ne se querelle pas ». Le comité de gestion actuel de la Socoda doit continuer le chemin qui consiste à enlever la voile obscure qui a  couvert depuis belle lurette la SOCODA sans regarder à gauche ni à droite.

Pour relever les défis d’une SOCODA parfaite, les frondes pour les intérêts égoïstes n’auront jamais leurs places à l’ère de l’état de droit. Les artistes de tous bords doivent s’unir et donner la force surtout les idées pour l’avancement de la Socoda. Pour cet instant précis, seule l’Assemblée générale, qui se prépare déjà, reste le cadre idéal pour les revendications et des échanges en matière des répartitions des droits des artistes.

OM