Il est question, dans ce projet d’installation et de photographie, d’une problématique qui puise sa sève d’un concept qui fait rage, dans des pays africains, souvent durant des périodes de tumultes. Les opposants, à l’exemple de feu Etienne Tshisekedi, décrètent de journées sans activités pour réclamer des droits auprès de leurs adversaires, en place, au pouvoir. Durant ces journées, les établissements ferment et rien ne marchent, la ville devient paralysée.
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Dans cette même logique, nous avons exploité ce fait en analogie dans le contexte de Covid-19. Ce parallélisme questionne ici les notions de villes d’Afrique, de ce qu’elles sont et de comment elles fonctionnent actuellement avec leurs composantes et fonctionnement coloniales.
Kinshasa a été la cible, comme ça toujours été dans cette série photographique ; et il a été question de photographier cette ville durant cette période de confinement du au Covid-19, principalement à la commune de la Gombe qui représente le centre névralgique de la ville… Avec ces images d’établissements fermés et des cadenas mis en mosaïque accompagnés d’une installation de clés qui pendent, nous tentons d’envoyé des échos subliminaux visant le réveil d’une mégapole qui sommeil dans les ruines d’une histoire à réécrire…
Cette installation qui a été soutenu par Africalia à travers le projet #Creativity_Is_life, a connu la participation de plusieurs artistes. L