«Comment devenir écrivain», le récit autobiographique de Hari Matondo !
Je suis Matondo mambote Hariphate. Diplômée en commercial et gestion au collège Saint-Esprit de livulu/lemba. À l’âge de 6ans, je vivais déjà chez ma grand-mère, très loin de mes parents. Mamy nous racontait beaucoup d’histoires, et j’étais la seule petite à poser des questions sur ce qu’elle nous racontait. Mais, elle ne répondait pas à toutes mes questions et j’avais des conclusions à moi seule.
À 13 ans toujours chez elle pour ma toute première fois de tenir mon stylo droit au carnet, n’était que pour me défouler. Je pensais créer mon monde seul. C’est en 2016, quand j’avais 15 ans, que j’ai commencé à écrire dans mon journal en résumant tout ce qui se passait la journée. Chaque soir, je m’asseyais sur le lit soit sur le canapé, les jambes croisées, mon stylo à la main droite, je notais tout de moi.
À chaque fois au collège pendant la pause, je racontais à mes collègues mes histoires marrantes, que je trouvais importante à raconter. J’étais amoureuse et jalouse de mon carnet. Je ne le donnais à personne. Mes collègues ont commencés à voler si je peux dire. Ils prenaient mon carnet à mon absence pour lire, rire et pleurer de fois.
Moi qui racontais tout de moi (quel que soit les moments bons ou mauvais) dans ce carnet. Je m’étais décidé de ne plus jamais écrire ouvertement de moi.
C’est alors que j’avais créé un personnage, pour que personne ne comprenne de qui je parlais. Même mes frères à la maison, cherchaient toujours à jeter un coup d’œil là-dedans et voilà comme je ne pouvais pas les laisser me découvrir. J’écrivais maintenant en inversant les lettres (écriture miroir) pour codifier certaines choses.
À l’âge de 17 ans tout ce que je voyais m’inspirait, j’ai commencé à écrire de contes, des pensées, citations, pièces de théâtre que je jouais parfois à la paroisse et d’autres histoires imaginaires.
Je passais de temps en temps voir mon professeur de français pour corriger quelques fautes d’orthographe et autres… En 5ème il nous enseignait la littérature française et négro-africaine, c’est de là que le goût m’est venu de me lancer à la littérature.
Sur Internet(Google) et dans quelques bibliothèques de la Ville, je partais avec « comment devenir écrivain » comme sujet de mes recherches.
À 19 ans, mes recherches ont donnés des fruits, j’ai commencé à rencontrer des grandes personnes dans ce domaine et jusqu’aujourd’hui, je n’arrête pas de mettre en pratique tout ce que j’ai reçu et de ce que je reçois de mes grands. Mon stylo à la main droite, mon carnet à gauche j’écris. Voilà j’apprends ce que je dois faire.
