jeudi, novembre 7
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Tous derrière les FARDC

Andréas  Muntu Tabu sur les traces de son grand-père Ley !

Entre lui et la musique, c’est une vraie histoire d’amour. Andréas Tabu, petit-fils du « Seigneur » Rochereau Tabu Ley Rochereau, vient d’embrasser la carrière musicale après ses longues années d’études aux États-Unis en marketing publicitaire. Ce poète et compositeur s’est enfin décidé de faire carrière depuis l’année 2017.

Il compte, jusque-là, trois singles qui parlent de l’exil bien qu’il ne l’a jamais été. Pourquoi l’exil dans ses textes? Parce que le nouveau venu sur la scène musicale a vécu un mélange de culture, entre Kinshasa, le Ghana, les États-Unis et l’Afrique du Sud. De passage à Lubumbashi pour changer d’air et se fixer des objectifs pour 2019, le natif de Kinshasa a répondu aux questions de Média Congo Presse.

 

Voudriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Andréas Muntu. Je suis chanteur et compositeur né à Kinshasa. À l’âge de 15 ans, mes parents et moi sommes partis au Ghana où j’y ai passé quatre ans. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’État, je suis parti aux États-Unis pour poursuivre mes études à l’Université, et c’est finalement en 2015 que je me suis décidé de commencer ma carrière musicale. Je pouvais bien le faire aux États-Unis, mais malheureusement cela coûte cher et au finish, j’ai choisi l’Afrique du Sud pour mes débuts. Bref, j’ai commencé à réaliser ma musique en 2017.

 

A part la musique, que faites-vous d’autres dans la vie ?

Andréas Tabu ph. tiers

J’écris, je gratte la guitare, je réalise aussi des spots publicitaires pour des entreprises. En réalité, je ne pouvais m’imaginer que je devrais chanter un jour. Lorsque j’avais 7 ans, c’est là que ma mère a découvert en moi le talent d’un musicien. Je dois rappeler que dans ma famille, la musique nous caractérise.

 

Parlez nous de vos relations avec vos oncles dont Youssoupha, Péguy et Charles. Les fréquentez-vous ?

Notre famille est un peu drôle ! Lol ! Sur les trois que vous venez de citer, j’ai au  moins vécu avec Péguy, d’ailleurs, j’étais tout petit à l’époque. Mais Charles, je parle bien avec au téléphone. On a raté l’occasion de se voir la dernière fois qu’il était de passage à New-York. Quant à Youssoupha, je ne l’ai jamais rencontré, désolé ! Mais on se parle quand même.

 

Quels sont vos projets ?

je travaille déjà sur un mini album qui s’appelle  » L’exilé « . Pourquoi ce titre? Il est vrai que j’ai vécu plusieurs cultures, mais aussi parce que j’ai vécu avec beaucoup de frustrations. Toute ma vie, j’ai fait ce qu’on me demandais toujours de faire. Maintenant, je veux ce que je veux aussi. C’est une façon de me rebeller.

 

Vous avez plus vécu ailleurs. Est-ce que le situation actuelle du pays vous inquiète ?

Énormément ! En tant que patriote, je veux voir mon pays évoluer et avoir, après les élections, un leader qui pensera au peuple.

Channel / MCP

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