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Tous derrière les FARDC

« Bayede », le son d’une Afrique culturelle victorieuse !

Considéré comme la période dédiée à l’Afrique, le mois de mai est une occasion pour les artistes africains de proposer des contenus qui honorent la diversité culturelle qui caractérise le continent africain. Basé dans la région de Mpumalanga en Afrique du Sud, Kenneth Ntuli, surnomméDj Kquesol, qui est aussi producteur, a lancé un nouveau single intitulé « Bayede » en collaboration avec la chanteuse Lizwi, un son qui réunit les quatre coins du continent par ses mélodies langoureuses et sa profondeur lyric transportant les auditeurs vers les villages guerriers de la province Kua-Zulu Natal.

Nonobstant le confinement lié à la crise sanitaire du Covid19, les vibrations de « bayede », comme chant de gloire, permettent aux africains non seulement de garder espoir, mais également de vivre avec un sourire aux lèvres pendant ce moment de distanciation sociale.

Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, «Dj Kquesol, qui maitrise mieux l’industrie musicale, est spécialisé dans le son Afrotech qui comprend des tambours africains soulistes de toutes les régions d’Afrique. Ces rythmes sont accompagnés de mélodies apaisantes et de voix harmoniques de divers artistes qui incitent le public à taper du pied ». Sa musique, qui renvoie aux sonorités afrocentriques ancestrales l’a placé, apprend-on, parmi les cinq premiers producteurs de house underground de l’Afrique du Sud.

Besoin pressant pour les artistes africains de collaborer !

Entant qu’artiste africain, il a fait savoir sa vision et son intention dans un media local, «L’Afrique est un continent diversifié, riche de son histoire et de son patrimoine. Quand j’ai produit la chanson « Bayede », j’ai voulu mettre en avant la fierté africaine à travers le genre Afrotech qui est une fusion de musique tribale, Deep et Soulful House. Le large éventail de sons et de pratiques musicales représentent les nations et régions à multiples facettes de l’Afrique ». Et d’ajouter que, « mon rôle en tant que musicien est de présenter un son authentique qui se distingue de tout autre genre de musique ».

Parlant de son tout dernier single ; Kquesol a indiqué que le titre « bayede » est une chanson qui loue Dieu dans la langue africaine zulou. « C’est important pour moi en tant qu’artiste car nous devons nous rappeler nos racines africaines malgré le mouvement de la culture populaire. Je suis un homme fier et il est de notre responsabilité, en tant qu’Africains, de présenter le monde à ces sons indigènes pour inspirer les générations futures à créer un art qui nous célèbre en tant qu’Africains»,  pense cet artiste sud africain.

S’agissant de la musique de la République démocratique du Congo, l’Agence qui gère l’artiste confirme qu’il y a un besoin pressant pour les artistes africains de collaborer pour avoir un attrait continental et une portée commerciale.

«Nous connaissons bien la musique congolaise et nous apprécions profondément l’originalité de ses sons. Nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve après le confinement, mais ce serait un grand honneur pour Dj Kquesol de faire une tournée en République démocratique du Congo si l’occasion se présentait », lit-on dans ce communiqué.

Onassis Mutombo

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