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Civilisations bantu : Le Centre CICIBA veut s’adapter aux défis de l’heure !

Cérémonie africaine ph tiers

40 ans après sa création, le Centre international des civilisations Bantu (CICIBA) a engagé un processus de réforme afin de l’adapter aux défis et aux enjeux de l’heure, a déclaré le directeur général, le Pr Manda Tchebwa, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de ce centre.

 « Au moment où nous célébrons les 40 ans d’âge de notre Institution, je me fais un devoir heureux d’annoncer à la communauté bantu qu’un processus de réforme a été engagé par le CICIBA, à la demande de ses instances, dans le but d’adapter notre institution aux défis et enjeux de notre temps », a-t-il déclaré.

Campagne de soutien aux FARDC/ Min. de la communication et médias

Il a souligné que les résultats de ces réflexions seront présentés en primeur aux assises du « CICIBA » dès ce mois de janvier, à la réunion des experts, au conseil d’administration et à la conférence des ministres ayant en charge les affaires culturelles du CICIBA. « C’est de cette restructuration que nous espérons voir émerger un CICIBA requinqué, renouvelé dans son fonctionnement et ses ambitions », a-t-il dit.

« Nous voici aujourd’hui en train de célébrer 40 ans de cheminement et d’une quête commune des héritages culturels et mémoriels scellés dans une unité de sang, tout en cultivant notre diversité. 40 ans d’un parcours dont le caractère exceptionnel ne devrait échapper à personne, dans la mesure où ils ont permis au CICIBA non seulement d’accroitre ses capacités à se penser à partir de ses propres prismes, mais surtout de se doter d’outils épistémologiques efficients pour collecter, stocker et diffuser les valeurs du monde bantu dans ce qu’elles ont d’original et d’inédit. Sans mettre de côté les savoirs endogènes et leurs effets subséquents sur les plans de développement culturel de nos Etats », a-t-il souligné.

Le Pr Manda a fait savoir qu’il est pertinent de faire de ce moment commémoratif une opportunité de bilan et d’actualisation des savoirs afin de se projeter vers un nouveau futur en partant de la vision du père fondateur, feu Président de la République du Gabon, Omar Bongo Ondimba.

 « Dans mon esprit, rechercher les racines bantoues, c’est de construire notre avenir. Au-delà d’une parenthèse historique de cent ans (après la Conférence de Berlin), ce qui est réellement en jeu, c’est notre capacité à nous réapproprier notre identité. Notre identité n’est pas perdue comme on voudrait parfois nous le faire croire, mais elle demande à être actualisée pour pouvoir féconder notre croissance et notre développement. Vos recherches sont la base même des connaissances et j’ajoute de nouvelles connaissances pour des générations des Bantu qui, aujourd’hui encore, ignorent plus qu’ils ne savent d’eux-mêmes », a-t-il dit, paraphrasant le Président Ondimba.

Il a précisé que pour intensifier la flamme de la présente commémoration, le « CICIBA » organisera une série d’activités culturelles et scientifiques, qui s’étendront sur toute l’année 2023 en divers pays de la sous-région, voire jusqu’en Amérique latine, précisément à São Paulo au Brésil, ville où le centre est installé, depuis bientôt quatre ans, une représentation destinée à couvrir les activités du monde bantu dans cette partie du monde.

Hommage aux partenaires

« Dès sa fondation, il y avait aussi aux côtés du CICIBA, ne l’oublions pas, un certain nombre d’organismes partenaires prêts à l’accompagner dans la matérialisation de ses objectifs. C’est à ce titre qu’il nous incombe d’avoir une pensée reconnaissante à l’endroit de l’OUA devenue U.A, de l’ACCT, du PNUD, de l’UNESCO, de l’ISESCO, de la CEEAC et l’Institut Culturel Africain », a-t-il exprimé.

Revêtu d’une aura singulière, a-t-il poursuivi, le CICIBA s’est efforcé d’assumer sa vocation africaine et internationale en privilégiant et diversifiant la coopération tant avec ses pays membres qu’avec ses divers partenaires institutionnels, conformément à la Charte culturelle de l’Afrique qui a permis à l’intégration de la dimension culturelle dans l’esprit de la stratégie de Monrovia  (1979) et du « Plan d’Action de Lagos » (1980).

« C’est sur cette note d’espoir que je m’empresse, au nom du CICIBA, de son personnel et de ses plus hautes instances de nous souhaiter un joyeux anniversaire », a-t-il conclu

ACP

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