La 1ère édition du salon des littératures en langues congolaises s’est clôturée jeudi, à la bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa en République démocratique du Congo, à l’occasion de la journée mondiale de la langue maternelle célébrée chaque le 21 février, constate l’ACP.
« La littérature en langues congolaises est un mythe ou réalité ? Nous avons échangé et partagé avec les différents professeurs, spécialistes en linguistique. Nous voulons donner de la valeur à notre propre langue afin de promouvoir le système éducatif congolais dès le bas âge de la scolarité de l’enfant », a expliqué l’écrivain, Richard Ali.
Et d’ajouter : « Au-delà de nos richesses du sol et sous-sol, l’Afrique possède la plus grande richesse. Avec ses valeurs culturelles et le pouvoir de ses langues maternelles, cette richesse amoindrie, dévalorisée, niée pour ne lui imposer qu’une seule valeur présentée comme supérieure à la science par le colonialiste ».
Ces deux journées, soit du 22 au 23 février, ont été marquées par deux grandes activités dont l’une était centrée au débat sur l’existence de la littérature en langue congolaise, et l’autre au baptême du dictionnaire « JIKA » traduit de français à lingala, a déclaré l’écrivain José Ikaw’folo, l’auteur du dictionnaire.
Chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la langue maternelle. Elle est à sa 24ème célébration. Cependant, la République démocratique du Congo a commémoré sa deuxième édition, rappelle-t-on.
SL