Est-il possible de faire de la Rdc le moteur du développement économique ? Telle est la question que les spécialistes du domaine culturel en Rdc axeront leur réflexion durant les cinq jours assignés à ce 2ème forum des Culturels.
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Parmi les intervenants du jour, Didier Mumengi, sénateur et écrivain, s’est appesanti sur l’économie de la culture tentant ainsi à sa manière de répondre à cette problématique. En fixant son intervention du jour sur les réalités culturelles, Mumengi a démontré qu’en l’an 2021, deux événements d’une ampleur historique majeurs feront de la RDC l’épicentre de la culture africaine : la présidence congolaise de l’union africaine, la présidence congolaise de l’Union Africaine et les chefs des états et des gouvernements de l’Union africaine ont déclaré 2021, l’année des arts, de la culture et des patrimoines en Afrique.
Le défi que lance l’UA à la Rdc, a pensé Didier Mumengi, est double : d’abord la Rdc est appelée à œuvrer pour que les biens patrimoniaux, des arts créatifs soient comme une croissance économique et de développement durable. En suite, la toute première urgence sera la bataille de ratification de la charte de la renaissance culturelle africaine. «Il est demandé à notre pays de transformer la culture aussi bien en outil de consolidation de la paix partout en Afrique en vecteur de la solidarité en faveur de la la paix. Consolidation comme composante essentielle des économies des nations africaines en mettant en place des infrastructures et des équipements culturels conforme aux exigences du développement du continent, tel est l’objet principal de cette charte », dit-il déclaré Didier Mumengi en présence de l’Ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne en RDC. Et de se rassurer que, l’Afrique commence à prendre conscience enfin que la culture et la création n’ont pas simplement vocation à procurer que des émotions et des sensations mais comme un vecteur de développement.
« Au delà de former une véritable force de frappe économique, la culture et la création constituent soubassement du développement économique».
Selon Didier Mumengi, l’Union africaine charge le Congo que la culture doit être pourvoyeur d’emploi. La mission de la Rdc, a-t-il cru, est dire aux nations africaines qu’une vie culturelle sans base matérielle, logistique, commerciale, industrielle manufacturelle n’est qu’anesthesie.
La culture, selon L’Union africaine, se définit, à en croire, J. Ki-zerbo comme un secteur d’activités pourvoyeuses d’emplois articulés autour des arts créatifs originaux formant un vrai marché économique succeptible de générer des richesses et des bénéfices sociaux par la création, la production et la distribution des biens de services dans les différents domaines culturels.
« Avec 2250 milliard $ US en moyenne annuelle depuis une dizaine d’années ce secteur culturel emploie 1% de la population mondiale active soit plus d’emploi que l’industrie automobile aux Usa, au Japon et en Europe réunis. Il est possible de faire de ce domaine un moteur de développement pour un grand Congo », a-t-il souligné.