
En République démocratique du Congo, il y a des jeunes qui se battent pour leurs vies tout en faisant de leurs mieux pour s’en sortir. Et ce, malgré les désavantages qu’offrent la société congolaise réputée non accompagnatrice de son elite juvénile.
Parmi ces jeunes, il y a Josephine Mawete Zola qui a reçu devant père , mère et enfants congolais, le diplôme couronnant le mérite des jeunes âgés de 15 à 35 ans qui essayent de poser autour d’eux des actions à impact visible.
C’était lundi 27 Juin 2022, à l’esplanade de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. Approchée par la rédaction d’Arts.cd, Cette jeune femme n’a pas tari de passer en revue son curriculum Vitae pour ainsi encourager les jeunes à ne jamais déserter leurs idéal.
Détentrice d’un diplôme de graduat en Sciences de l’information et de la Communication de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, (IFASIC), Joséphine Mawete débute sa carrière professionnelle par le biais d’un stage professionnel au sein du journal La Prospérité vers les années 2018.
Venue comme une simple demandeuse d’un travail pratique, Josephine se voit très vite prise en considération par le manitou du Quotidien La Prosperité.
Et ce, après avoir passé un test de niveau. Comme par coup de grâce, sur les 60 étudiants soumises à cette épreuve, Elle se retrouve parmi les 7 lauréats.
Ce qui devrait arriver arriva. C’est-à-dire, le manitou de cette entreprise de presse a fini par accorder un stage à elle ainsi qu’aux autres lauréats.

Chacun doit mettre du sien pour participer au développement de la nation congolaise !
Toujours convaincue que sa réussite y compris le changement qu’elle souhaite vivre dans sa vie ne peut être rendu possible que par elle même, Joséphine n’a pas cessé de travailler à cor et à cri dans cette entreprise de presse, Jusqu’à ce qu’elle passe à la vitesse de croisière.
Envol sur envol, comme s’il en pleuvait. Cette navire marchande a fini par décrocher le poste d’assistante du Chargé en Communication au Ministère des Hydrocarbures en 2019.
L’année qui a suivi, Mawete gagne un poste au sein de Sodeico Development. Ici, étant chargée de contenus et attachée de presse jusqu’à ces jours.
Activiste des droits de la femme, Joséphine s’est illustrée dans plusieurs manifestations et campagnes pour défendre les droits de la femme et de la jeune fille souvent laissées pour compte. D’où, son engagement au sein de la Coordination estudiantine de l’IFASIC comme Vice-présidente car convaincue depuis des lustres que la meilleure façon de se battre pour les droits de la femme et de la booster à développer des compétences et oser le changement afin d’impacter la communauté.» Ensemble, osons le changement ». Ce leitmotiv qui lui colle sur la peau.
Étant donné que le leadership féminin ne s’applique pas qu’aux femmes, Joséphine pense résolument que le développement de la RD Congo, Cette grande nation au coeur d’Afrique est étroitement lié à la transformation de sa jeunesse qui malgré sa forte représentativité soit 65% de la population, se retrouve abandonnée à son triste sort.
C’est en raison de vice de procédure qu’elle s’est résolument fait bâtisseuse de l’étudiant à travers un développement personnel qui lui permettra de bâtir son avenir lequel n’est pas toujours latent comme plusieurs l’ont à l’idée.
Secrétaire Générale de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse écrite, celle que ses pairs ont surnommée l’indomptable compte dans sa gibecière plusieurs formations. Notamment : Formation en HTML Programmation de codage informatique lors du programme Code Like a girl de Vodacom Congo qu’elle a terminée en deuxième position, en 2018.
Il n’ya pas que ça, une Formation en journalisme Web et presse écrite. Aussi, d’un brevet de reconnaissance de réussite, impact d’un nouveau modèle de leadership féminin par la Représentation des étudiants Congolais et une Certification à l’atelier de renforcement des capacités en Leadership Féminin dans les médias.
Ambitieuse et patriote, Joséphine a toujours pensé que chacun doit mettre du sien pour participer efficacement au développement de la nation congolaise car l’Etat seul ne peut tout faire et qu’il ne faut pas tour attendre de lui.
Consciente de la grandeur de ce qui reste à faire, Mawete se dit fière de s’être lancée et ne se lasse de mûrir en tête qu’elle a encore beaucoup à donner pour atteindre ses objectifs. Raison pour laquelle, elle ne cesse de travailler sur elle-même tout en apprenant chaque jour de ses proches.
Jimmy Sita