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Développement durable 4: L’UNESCO appuie la valorisation de l’enseignant congolais !

Dans son message lancé ce mercredi 05 octobre 2022 à l’occasion de la Journée mondiale de l’enseignant, l’UNESCO affirme appuyer la valorisation de la fonction enseignante en République démocratique du Congo. Laquelle est au cœur des préoccupations du Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST). Cet appui de l’UNESCO passe donc à travers plusieurs initiatives.Parmi lesquelles, l’on cite notamment la production du rapport de diagnostic sectoriel RESEN ; la production de curricula dans le cadre de la réforme de la réforme de la formation initiale des enseignants ; la formation continue des inspecteurs et enseignants à travers le projet UNESCO – Fonds En Dépôt de Chine (CFIT) ; la production du Système d’information et de gestion de l’éducation (SIGE), etc. « Ceci marque l’engagement de l’UNESCO de pouvoir accompagner le système éducatif congolais pour l’atteinte des cibles de l’ODD 4 (quatrième Objectif de développement durable) », affirme l’UNESCO dans son message.En sus, cet organisme onusien estime que le 05 octobre de chaque année où le monde célèbre la Journée mondiale des enseignants, est une occasion de dresser le bilan des progrès accomplis et de réfléchir aux défis que rencontre la profession enseignante ainsi qu’à son rôle dans la réalisation des objectifs mondiaux en matière d’éducation.« Le monde s’est engagé à transformer l’éducation et à lever les principaux obstacles qui empêchent les enseignants de mener cette transformation. Le récent rapport de la Commission internationale sur les futurs de l’éducation, intitulé : « Repenser nos futurs ensemble », appelle à un nouveau contrat social pour l’éducation. Dans lequel, les enseignants doivent être mis au centre, et leur profession revalorisée et repensée », a indiqué l’UNESCO pour qui la crise de la Covid-19 a mis en lumière le rôle moteur que jouent les enseignants au cœur des systèmes éducatifs.« Sans leur travail, il est impossible de dispenser une éducation inclusive, équitable et de qualité à chaque apprenant. Les enseignants sont également essentiels à la reprise après la pandémie et à la préparation des apprenants pour l’avenir. Pourtant, si nous ne transformons pas leurs conditions de travail, la promesse de cette éducation restera hors de portée de ceux qui en ont le plus besoin », souligne cette organisation de l’ONU. Toutefois, pour arriver à transformer l’éducation, l’UNESCO estime qu’il faut disposer d’un nombre suffisant d’enseignants et de personnels de l’éducation autonomes, motivés et qualifiés, au bon endroit et dotés des compétences adéquates. « Dans nombreuses régions du monde, les classes sont surchargées et les enseignants trop peu nombreux, en plus d’être submergés de travail, démotivés et sans soutien. En conséquence, nous constatons qu’un nombre sans précédent d’enseignants quittent la profession et que le nombre de ceux qui étudient pour devenir enseignants diminue considérablement. Sans réponse à ces problèmes, la perte d’un corps enseignant professionnel pourrait porter un coup fatal à la réalisation de l’objectif de développement durable 4 », fait savoir cet organisme des Nations Unies.Et de poursuivre : « Outre les bouleversements provoqués par la pandémie de Covid-19, la perte d’enseignants touche de manière disproportionnée les apprenants des régions éloignés ou pauvres, ainsi que les femmes et les filles et les populations vulnérables et marginalisées. Par conséquent, Faire entrer des enseignants qualifiés, soutenus et motivés dans les salles de classe – et les y maintenir – est la chose la plus importante que nous puissions faire pour améliorer l’apprentissage et le bien-être des élèves et des populations. La tâche inestimable qu’accomplissent les enseignants doit également s’accompagner de meilleures conditions de travail et de rémunération », renchérit cet organisme dans son message.Seuls 65 % d’enseignants du primaire et 51% du secondaire sont qualifiés en Afrique subsaharienneLequel message renseigne par la suite que selon de récentes estimations, il faudrait 24,4 millions d’enseignants supplémentaires dans l’enseignement primaire et quelque 44,4 millions dans l’enseignement secondaire si l’on souhaite parvenir à une éducation de base universelle d’ici à 2030. Et rien qu’en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, 24 millions d’enseignants supplémentaires sont nécessaires, ce qui représente environ la moitié des besoins en nouveaux enseignants dans les pays en développement.L’on indique dans ce même message que, avec des classes parmi les plus surchargées au monde, l’Afrique subsaharienne est aussi la région où la charge de travail des enseignants est la plus lourde et où les systèmes éducatifs manquent le plus de personnel, 90% des établissements d’enseignement secondaire étant confrontés à de graves pénuries d’enseignants.« Au niveau mondial, 81% des instructeurs de l’enseignement primaire et 78% des instructeurs de l’enseignement secondaire sont des enseignants qualifiés. Or, dans les pays d’Afrique subsaharienne – à quelques exceptions près – ces chiffres ne sont, respectivement, que de 65% et 51% », affirme l’UNESCO.Et de renchérir : « Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, nous célébrons le rôle crucial des enseignants dans la transformation du potentiel des apprenants, en veillant à ce qu’ils disposent des outils dont ils ont besoin pour assumer leurs responsabilités envers eux-mêmes, envers les autres et envers la planète. Nous appelons les pays à faire en sorte que l’on fasse confiance aux enseignants et que ces derniers soient reconnus comme des producteurs de savoirs, des professionnels avisés et des partenaires stratégiques ».

Lepetit Baende

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