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Entrepreneuriat culturel: Le programme Fac’Arts honore les étudiants lauréats !

La cérémonie de remise des brevets aux lauréats de la première édition du Fac’Arts  a eu lieu vendredi 24 mai 2024 au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa.

Des opérateurs culturels congolais et ceux d’ailleurs ont rehaussé de leur présence cette cérémonie qui s’est déroulée dans une atmosphère rayonnant de gaieté.

Prenant la parole, Augustin Bikale, président du jury, a dévoilé les critères qui ont concouru à la sélection de six candidats gagnants qui ont bénéficié d’une somme de 7000$  américains de subvention. Plusieurs critères ont été mis en exergue notamment l’efficience, efficacité, la cohérence, le caractère du projet (réaliste), le chiffre,…

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« L’UNESCO a trouvé que ce projet était important d’abord parce qu’il est entrain de préparer les futurs opérateurs culturels qui vont contribuer au développement culturel de la RD-Congo mais également à la réduction de la pauvreté, parce que les entrepreneurs qui vont mettre en place les entreprises avec toute la chaîne des valeurs nécessaire pour faire de la culture un objet qui peut contribuer à la croissance économique », déclare Augustin Bikale, chef du programme culture à l’UNESCO partenaire à ce projet.

Au total, dix universités de la ville de Kinshasa ont été représentées à ce concours, notamment: l’Université Catholique au Congo (UCC), l’Université Protestante au Congo (UPC), l’Academie des Beaux-arts (ABA), l’Université Libre de Kinshasa (ULK), l’Université Omnia Omnibus, l’Institut National des Arts (INA),…

Prédominance du genre féminin  !

Une photo des lauréats avec les orateurs pH. Arts.cd


Selon la liste des gagnants publiée par Benjamin Tezangi, coordonnateur de la Plateforme Contemporaine, la candidate Maleli Mayala Kerene, ressortissant de l’Université Catholique au Congo (UCC), a remporté la palme en terme de pourcentage (73,3%).

Après elle,  trois autres dames et deux hommes se sont démarqués tout au long de ce concours initié depuis 2019.

«Actuellement, je suis une opératrice culturelle, je gère une entreprise au nom de Monissart qui promeut et fait la vente des œuvres artisanales au niveau international et local. C’est mon initiative qui, aujourd’hui, m’a donné l’opportunité de bénéficier du projet Fac’arts. Moi, entant que manager, ainsi que quatre autres personnes, avons mis en place une application web qui dorénavant accompagnera les artistes dans leur travail» a dit Kerene Mayala, gagnante du projet Fac’Arts et licenciée en économie rurale, environnement et gestion des projets à l’UCC.

Et d’ajouter: « C’est après des études que nous avons pu mettre ce projet en place et nous savons que plus tard ça réussira grâce aux formations que nous avons eu à la Plateforme Contemporaine, question de faire la coalition entre ce que nous avons appris à l’université et le monde de l’art».

Le projet Fac’arts est une initiative de la Plateforme Contemporaine visant non seulement à former les étudiants sur l’entrepreneuriat culturel mais encore accompagner leurs projets.

«En 2019, la Plateforme Contemporaine s’est investie dans ce projet pour consolider l’offre culturelle dans le milieu universitaire . Il était question pour nous d’aller vers d’autres compétences pour que, plus tard, nous formions des étudiants qui aujourd’hui sont devenus des entrepreneurs compétents et capables d’élaborer un projet, de le monter et de le réaliser. Nous avons fait une première phase d’accompagnement des candidats Fac’Arts et maintenant nous entamons la deuxième où nous allons les accompagner  d’une manière approfondie question de voir comment assurer la première année de ce projet », rassure Benjamin Tezangi, coordonnateur de la Plateforme Contemporaine.

A l’en croire, l’objectif principal de ce projet est de réunir les étudiants pour la promotion de la scène artistique et culturelle dans les milieux académiques, mais aussi pour le développement l’entrepreneuriat culturel congolais.

Plamedie Mbenza

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