Artiste multidimensionnel, Rodrigo Gukwikila continue de faire sensation à l’échiquier continental. Il a escompté une «cote positive», a-t-il indiqué lors d’un projet de transformation de l’Ambassade de France en une résidence artistique qui a abouti à une exposition à mi-juin. Retour sur cet événement où il a porté haut le drapeau de la RDC.
Une trentaine d’artistes ont participé à cet événement de grande portée organisé par l’Ambassade de France au Gabon. Dénommé “Duvangu” qui signifie Création. Chaque artiste a fait preuve de sa créativité qui lui a permis de partager les inspirations et d’échanger les points de vue avec ses congénères.
Les participants ont durant un mois, exploré plusieurs sujets. Chacun dans sa technique de prédilection, question de garder figés, les yeux des spectateurs sur le moment privilégié, consistant à interroger le rôle de l’art dans les traductions et l’importance du passé pour guider les pas vers l’avenir.
A travers cette vitrine, Rodrigo Gukwikila, initiateur de l’entreprise Bilanga Mobile a travaillé sur la peinture, le dessin, la sculpture, la poésie et l’écriture pour affiner ses fruits artistiques après cinq semaines d’intenses moments de créativité qui ont abouti à une litanie d’initiatives.
Au-delà d’exposer dans le bâtiment, il a penché ses œuvres sur le chariot de café, une exposition ambulante qui a sillonné les rues de Libreville, capitale du Gabon et a attiré l’attention de plusieurs passants, a-t-il expliqué car “il leur a été autorisé d’exposer à l’extérieur”, a précisé cet artiste.
« J’avais pensé mon projet autour de la thématique Traversée de l’équateur». Pour accommoder sa thématique au contexte de l’événement et la durée qui leur ont été accordés, «il m’a fallu adapter cette thématique à des réalités de l’espace».
Et d’ajouter : «Nous avons présenté dans notre travail, une technique de la mise en unité de différentes forces dans une esthétique actuelle de l’Afrique contemporaine qui doit se construire autour d’un partage culturel entre communautés vivant les mêmes signes du dialogue des cultures».
Accro de streets arts, le digne fils de Kintambo est en préparation d’un nouveau projet dans son fief. Dans l’entre-temps, il y fait rayonner ses œuvres et celles des stagiaires de sa structure à l’école Hortensia dans le cadre d’exposition “Art OPEN School”.
Henock Mukuna