dimanche, février 9
Meet the target Banner
Meet Logic PRINT Banner
Tous derrière les FARDC

Goma : « Amour », « Conscience » et « Fusion artistique » sous les projecteurs du CIFF 20

La quinzième édition du Congo international film festival (CIFF) continue son périple qui a commencé depuis le 17 juillet. Contrairement aux jours passés, 3 films qui évoquent entre amour, conscience et fusion de disciplines artistiques, ont été projeté au centre culturel de Yolé Africa, épicentre du festival, le vendredi 24 juillet à Goma, Est de la RDC.

Ils étaient plus d’un à répondre présent au rendez-vous dans la halle Lumumba. Le film a ouvert  » Val a teint  » du réalisateur kinois Julio Lolo Bibas a ouvert le bal de projection. Dans ce film, il s’agit de Val, malgré ses études, il perd son travail et devient bouleversé au point de perdre sa copine Meta qui rêvait une vie meilleure qui devient influencer par une femme d’affaires pour séduire un député élu de la province enfin d’être une femme qu’elle rêve, le jour du saint Valentin. Val découvre que sa copine lui trompait avec l’honorable Montigia par le biais de son meilleur ami laquelle fine par teindre en rouge les mains de Val qui a cogné le député et ce dernier a succombé puis s’est etient.

À l’interlude, le film de conscientisation  » Après Coup  » est intervenu. Cette œuvre de Sheriya Twana d’un peu plus d’une demie heure, raconte l’histoire de Benoite, une adolescente kinoise qui cherche vaguement à avorter. Le questionnement est que Benoite arrivera-t-elle à terme de son plan ? Après projection, une discussion s’en est suivie entre le réalisateur et l’audience sur Skype.

La soirée s’est clôturée avec  » Mupweke « . Comme c’est devenu une coutume pour cette édition de CIFF, ce film n’a été projeté qu’en 40′ car étant en post production. Réalisé par Zena Maleya Vanessa et Médiatrice Bosco, ce long métrage retrace la vie de Roland, âgé de 13 ans. Talentueux danseur, il assiste à la mort de sa mère occasionnée par l’ivresse de son père. Alors qu’il s’interpose entre ses deux parents, Roland pousse involontairement son père qui tombe en chancelant d’ivresse et meurt. Sitôt, ceci coûte l’emprisonnement à Roland. Néanmoins, après une longue peine de prison, sous un traumatisme de sa vie d’enfance, Roland est libéré de la prison grâce à sa psychiatre, Léa. Heureusement, aux yeux de la psy, la danse de Roland se révèle thérapeutique.

Avant la projection de ces 3 films, un atelier sur la photographie avec  » Femmes dans l’art  » a précédé. Cet atelier a été animé par Bernadette Vivuya et Justin Kasereka. Cette quinzième édition de CIFF est célébrée spécialement en wazo kubwa ( grande pensée ) sous le thème  » Utambulizi  » ( Justice cognitive ).

David Kasi

%d blogueurs aiment cette page :