À l’occasion de la journée dédiée à l’écrivain africain, l’Union des écrivains du Congo section du Nord-Kivu, en collaboration avec l’organisation de jeunes passionnés de la plume « Badilika », a réuni les amoureux de la lecture pour commémorer à l’Institut Français de Goma, sous thème : «Littérature en Zone des conflits ».
La partie Est étant frappée par des guerres pour la plupart causés par de multiples conflits tribo-ethniques, l’écrivain doit alors encrer sa plume pour raconter l’autre côté de l’histoire. Proposer Une chronique qui ne sème pas la haine mais plutôt l’amour prônant le vivre-ensemble. C’est ce qu’on peut retenir de cette rencontre des jeunes.
«L’écrivain est le messager de paix si pas le manageur de la communauté. Son rôle reste celui d’informer, d’éduquer et divertir ses lecteurs par le biais des histoires inspirées de la vie quotidienne», a martelé Guillaume Bukasa dit Le poète.
Au Nord-Kivu, l’industrie de l’écrivain est encore au chaos. Certains s’en donnent justement, mais ce n’est pas facile d’en vivre. «Je pense que c’est possible de relever ce défis avec l’appui des autorités compétentes mettant en place de bons mécanismes d’encadrement », souligne t-il.
Le jeune écrivain et auteur du livre « Serment du prince », Patrick Bassham s’indigne du fait que les jeunes qui font l’écriture à Goma sont dynamiques mais confrontés aux défis de publication, de promotion et de mécénat.
Cette activité a réuni une cinquantaine des jeunes dans la salle de l’Institut Français de Goma.
Lebon Kasamira