L’Ambassade de la Suède en République Démocratique du Congo a lancé une série des rencontres pour échanger sur les thématiques liées aux droits humains. Pour le premier panel, « Droits syndicaux, droits humains sur le lieu du travail et dialogue social » a été le sujet qui a réuni sur une même tribune le Ministère de l’Emploie, Travail et Prévoyance sociale, les syndicalistes et le secteur privé sans oublier l’organe international du travail, OIT. L’Ambassadeur Henric Rasbrant, lui-même modérateur, a dans cet entretien évoqué le bien-fondé ce cadre convivial de collaboration et de partage d’expérience surtout il a insisté sur la prise en compte des droits humains dans un pays.
« Democracy talk » met l’accent sur le dialogue social : qu’est-ce que ça représente pour vous entant qu’Ambassadeur de la République de Suède en RDC ?
Henric Rasbrant: Pendant toute l’année, nous allons organiser ces échanges sur la démocratie, « Democracy talk ». C’est l’une des initiatives du gouvernement suédois, « tous pour la démocratique ». Justement pour les premiers échanges, nous avons choisi pour thème « Droits syndicaux, droits humains sur le lieu du travail et dialogue social ». Qui veut créer un dialogue social entre les employés et employeurs sur les défis communs pour trou- ver les solutions communes. Au fait, c’est aussi un dialogue tripartite avec l’implication du gouvernement. L’intérêt pour ce dialogue social est une sorte de démocratie sur le lieu du travail pour garantir les droits des employés sur le lieu du travail mais aussi d’autres droits humains. C’est dans l’intérêt aussi des employés surtout dans le sec- teur privé afin d’assurer le dé- veloppement et une croissance économique de l’entreprise. C’est aussi un rappel à l’employeur l’intérêt d’assurer les conditions de travail décent.
La Suède est présente dans plusieurs activités concernant l’égalité entre les sexes, quels sont les intérêts pour vous ?
Je pense qu’un pays a intérêt à prendre en compte les droits de deux moitiés de sa population. C’est justement de là qu’on part. Les femmes représentant en RDC, plus que la moitié de sa population. En Suède, on dit moitié-moitié. Si on oublie alors l’autre moitié de la population alors qu’il y a des perspectives à assurer la diversification et les intérêts respectifs des hommes et des femmes, des filles et des garçons, des jeunes et des vieux. Une nation a intérêt de prendre en compte les droits de toute sa population dans la société, dans la politique, dans le monde des affaires, sur le lieu du travail afin de maximiser les meilleurs résultats.
Dans le secteur culturel, l’Ambassade de la Suède est de moins en moins présente
Pour nous, il y a toujours eu un intérêt d’échanger entre les représentants de la culture de la Suède et de la RDCongo. On a participé au festival du jazz, au festival Kinshasa Design Week, nous sommes présent au festival Amani,… justement dans le même objectif de promouvoir un échange aussi à travers la culture qui est une voix d’expression importante, une bonne plateforme pour mieux se connaitre et pour renforcer des contacts entre nos deux pays.
Onassis Mutombo