La symbolique culturelle du peuple « Enya », l’une des tribus autochtones de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, est en déperdition des touristes et autres chercheurs en ruines dans cette province, a constaté l’Agence Ccongolaise de Presse (ACP).
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Selon la source, cette déperdition de la symbolique culture est remarquée par l’inexistence des échafaudages en bois en pleine fleuve Congo, dressés sur le site emblématique de «Wagenia» situé dans un rapide et constitué de gros arbres appelés « Besiyo » en langue (ENYA). Alors que ces échafaudages liés les uns aux autres avec de la liane et parmes nasses servent à attraper les poissons.
Plusieurs personnes interrogées à ce sujet évoquent l’absence des arbres traditionnels dans ce milieu à cause du pillage systématique et l’exploitation illégale de bois dans la ville de Kisangani et ses environs.
Notons également que la disparition des poissons sur la chute « Wagenia » est causée par la prolifération des filets de la pêche, sans oublier la démographie galopante et l’envahissement du territoire de la pêche par d’autres tribus souffrant de la crise économique. Plusieurs projets, signale-t-on, ont été initiés par le ministre provincial de l’environnement pour relancer cette activité, mais en vain.
Actuellement les poissons consommés dans la ville de Kisangani et ses environs proviennent de la province de l’Ituri, de l’Equateur ainsi que ceux importés, rappelle la source. Le peuple « Enya » est venu de l’amont du fleuve Congo, puis installé sur le site de la chute « Wagenia» lors de la découverte de l’embouchure du fleuve Congo par le navigateur anglais Henri Morton Stanley
SL.