
Des rumeurs circulaient déjà. Le comédien congolais populaire sur les réseaux sociaux qui se surnomme Liteya Kanda vient d’être refoulé alors qu’il allait, à l’en croire chercher, sa vie ailleurs.
Dans une vidéo diffusée par Francis Mondombo ce vendredi 20 mai 2022, visiblement sur le parking de l’aéroport international de Ndjili, Liteya Kanda , entouré par deux hommes et sa valise de voyage, n’a pas fait rire comme d’habitude. Il n’a non plus prêché. Il a plutôt mal cœur aux âmes sensibles. Dans sa bouches, que des cris d’alarme sur sa situation sociale qui l’a motivé à aller tenter une nouvelle aventure.
celui qui s’est toujours présenté comme un pasteur agressif est affaibli comme un lion qui n’a ni griffes moins encore des dents. Un peu déséquilibré, alarmant, Ce comédien qui porte souvent une soutane et une grosse serviette lors de ses sketchs pleure qu’il n’a pas été admis dans un pays où il voulait recommencer sa vie :
« Je suis né dans une famille pauvre. Il n’y a pas de politiciens, ni riche, je suis né au quartier Kingasani y’a suka (Kimbaseke), ma famille n’a pas de nom. Je suis celui qui doit se lever et se battre pour ma famille. Pourquoi Manike, cite-t-il peut me faire ça. Je suis sorti pour aller trouver une bonne vie. Je suis encore retourné dans ce pays de souffrance (…) » s’alarme pasteur Liteya Kanda en larmes avant d’ajouter que son rôle est de faire rire mais les services de l’immigration ont fait leur travail.
Selon certaines indiscrétions, l’artiste Comédien Liteya Kanda, une fois en Belgique, a demandé la nationalité belge. Refus. Il a été refoulé et renvoyé en RDC sans document. Arrivé à Kinshasa, à l’aéroport international de N’djili, ne possédant aucun document prouvant qu’il été congolais, les services de l’immigration l’ont, eux aussi, renvoyés en Belgique. C’était parti pour un périple vers l’inconnu. D’abord le Rwanda, ensuite le Nigéria avant de revenir au pays après quelques interventions.
Courage donc à ce comédien qui s’est démarqué par ses prêches humoristiques en quatre langues nationales valorisant ainsi le patrimoine culturel commun des congolais. Celui qui n’ose pas ne vit pas, dit-on.
Onassis Mutombo