
Comment venir à Kinshasa sans goutter à son soft power ? Certainement, c’est la question que le Secrétaire d’état américain, Antony Blinken s’est posé avant de fouler le sol de la capitale congolaise.
Pour y arriver, l’Ambassade des états-unis à Kinshasa a fait appel à Paul NGOIE Leperc pour l’organisation d’une soirée bling bling Jazz à l’espace Saveur d’Afrique mardi 9 août dernier.
Aux manettes, Paul Ngoie Leperc, Coordonnateur du Collectif des artistes et des culturels et responsable de l’orchestre J’affrozz, qui a réuni les ténors de ce style de musique enfin de présenter au secrétaire d’état américain un cocktail bien raffiné aux saveurs délicieuses de la musique « afro-congo ».

Un public sélect a été invité à ce rendez-vous qui a vu Mutombo Dikembe, ancien basketteur américain d’origine congolaise, jouer quelques notes musicales à sa manière à la demande du secrétaire d’Etat.
Genre musical basé sur l’improvisation originaire du sud des États-Unis créé au début du XXe siècle au sein des communautés afro-américaines, le jazz a ses férus adeptes ici dans la ville de Kinshasa. Pour présenter au diplomate la crème des crèmes, Paul NGOIE Leperc a monté une sélection se basant sur quelques éléments de Tayson Meya en y associant le précurseur du mouvement jazz à Kinshasa, professeur Gaby Wadizedila.
Prenant la parole, le diplomate américain a remercié les musiciens congolais pour leur travail de raviver la culture musicale, « Que vous soyez à Paris, à Washington ou à Kinshasa, nous avons bons tous ce même lien. Je voulais vous en remercier. Tout ce que vous apporter pour la culture d’ici a un impact, qui nous relie même avec les difficultés que nous avons en ce moment, c’est la musique qui fait la différence », a déclaré Antony Blinken, secrétaire d’état américain en séjour de travail à Kinshasa.
Après une journée chargée à la Présidence de la République Démocratique du Congo où il a eu un entretien avec le Chef de l’état congolais, Blinken n’a pas manqué à ce rendez-vous avec ceux qui vivifient l’âme congolaise, les artistes.
Partant des classiques jazz et quelques morceaux rnb, le répertoire concocté par le leader du groupe J’Affrozz a fait voyager la délégation américaine jusqu’à atterrir sur la rumba congolaise, récemment inscrite sur la liste des patrimoines culturels immatériels de l’humanité.
Présents à cette soirée privée, Patrick Muyaya, Ministre de la communication et médias, et quelques privilégiés ont véritablement apprécié la production de cet orchestre qui a mieux vendu l’image de la RDCongo à travers la musique.
Onassis Mutombo