Apres la publication de notre article sur Bana, les cinq leaders veulent (re)donner vie à Viva La Musica, un lecteur a réagit sur notre page facebook. Pour Raoul Kandolo, il est difficile de continuer l’œuvre d’un musicien disparu et réussir. Depuis la nuit de temps, écrit-il, personne n’a réussi cet exploit.
Le marketing de la musique existe. Et il nous apprend que les grands artistes sont irremplaçables. Aucun autre artiste ou groupe d’artistes ne peuvent jouer en son nom et espérer reconquérir l’adhésion du public.
Dans l’inconscient collectif des mélomanes les grands artistes restent les seules incarnations de leurs propres groupes et œuvres et en mourant ils emportent avec eux l’ Âme de l’ensemble de leurs productions.
Exemples:
– Michaël Jackson est enterré avec l’image de l’ensemble de sa propre production ainsi que celle du groupe familial. Malgré qu’ils soient tous encore vivant il est ainsi IMPOSSIBLE pour ses sœurs et frères pourtant pétris de talent occuper dans le cœur du public l’espace laissé vacant par leur frère.
– KIMANI MARLEY qui est le sosie physique et vocal de son son célèbre père ne pourrait JAMAIS continuer à CRÉER de nouvelles production avec THE WAILERS en remplacement de son père. Le public rejèterait. J’avais prévenu le Maître Maika Munan que l’album « La voix du Maître » serait un flop commercial pour les mêmes raisons malgré la présence dans cette production de plusieurs artistes aux talents incontestables. Car pour le public Viva La Musica a cessé d’exister avec la mort de celui qui l’ incarnait.
Ce principe pourrait s’appliquer à tous les grands artistes disparus congolais ou pas , qui ont emporté avec eux ,l’âme de leurs groupes.
« Toutes velléités de nouvelles productions post mortem au nom du disparu sont naturellement vouées à l’échec »
FRANCO, PEPE KALLE, TABU LEY, Madilu, KESTER,… Aucune tentative de résurrection de leurs groupes ne pourrait aboutir car le public qui reste le juge ultime le destin de la production d’un artiste se confond à son incarnation. Aussi toutes velléités de nouvelles productions post mortem au nom du disparu sont naturellement vouées à l’échec.
•