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Musique : « BadBoy Lover », l’artiste Baala signe son entrée dans l’arène !

L’artiste Baala vient de signer son entrée fracassante dans l’arène musicale avec le volume 1 de son album « BadBoy lover ».

Sorti vendredi 2 mai dernier sur les plateformes digitales, cet album puise dans les anciens tubes pour laisser place à la créativité inouïe.

congolais telema /patrie ou la mort

Ramener le passé au présent, motif de fierté

Rappeur enraciné dans la rumba épurée, Baala ne se dessaisit pas de sa nourrice musicale agrée bien qu’influencé par d’autres styles dont le rap moderne. D’une présence remarquable, Baala se sert de sa musique pour se libérer en dénonçant certains maux de la société.

«  Avec Baala, les punchlines retombent comme des coups de poing, les rythmes abreuvent notre soif nostalgique et chaque titre est une ode à la joie de vivre et à l’amour », indique le communiqué de presse annonçant la sortie du volume 1 de son album.

Corps athlétique tel un bodybuilder, charisme particulier et toujours « mauvais garçon », le rappeur porte une vision éclectique du monde à travers une belle filiation.

14 titres variés !

La méthode rigide de Baala, celle de sa nature rebelle attire dans « BadBoy Lover, Vol.1 », son nouvel album de 14 titres.

Avec une certaine sincérité musicale, le rappeur opère une véritable adéquation de genres et de thèmes tel un né coiffé qui diversifie ses compétences. Porté par une créativité de profondeur bien inspiré par le passé et le présent, Baala nous illumine par son flow rageur.

Dans « Mbongo » en duo avec Apocalypse, il parle de l’argent et encourage au travail et à la débrouillardise étant donné qu’il n’existe pas de sot métier. Alors que dans « Femme », il chante son admiration et son respect pour la gente féminine au rythme du reggae. On croirait bien Alpha Blondy.

Cet album, c’est surtout des recyclages. La preuve dans « Tout gâcher » dans lequel il sample le cultissime « Mario » de Franco Luambo. Les paroles sont une peine de cœur d’un homme face à une femme qui l’a laissé tomber malgré qu’il l’a tant aimée. L’autre recyclage c’est le titre « Djo Balard », dans lequel on reconnaît tout de suite « Micko » de Koffi Olomide.

Porté par le souci d’être le porte-voix de son peuple, Baala s’engage dans « Doléances », dénonçant le génocide, la famine, le racisme, les violences sexuelles, l’hypocrisie et d’autres maux qui gangrènent notre monde en quête d’humanité sincère.

Prouvant ses origines congolaises, les titres des chansons sont pour la plus part en lingala. Et l’album « BadBoy lover » vol1 a été précédé par des titres tels que « Kin la Belle », « Papi Chulo », « Gentleman » en duo avec Suzuki Luzubu, « Jaloux » et « Baby lover ».