
L’ouverture, ce 20 mars 2025, de la deuxième édition du festival des arts et de la culture de l’Afrique de l’Est à Addis-Abeba en Éthiopie avec la participation de la délégation de la République Démocratique du Congo composée de neuf personnes.
« Je déclare ouverte la deuxième édition du festival des arts et de la culture de l’Afrique de l’Est sous les signes de la coopération entre nos états . Ce Festival est une opportunité pour développer nos économies et aussi léger un héritage aux jeunes qui sont les gardiens de nos cultures », déclare, Mr Ahmed, Premier ministre de la République démocratique de l’Éthiopie.

Autour du thème principal« Les arts et la culture pour l’intégration régionale », cet événement déroule durant quatre jours à
l’International Convention Centre (AICC) jusqu’au 23 mars 2025.
La culture congolaise au front contre l’agression rwandaise !

Seul pays entièrement francophone de l’Afrique de l’Est, la RDCongo participe aussi à ce carrefour culturel. Maître Théodore Nganzi, chef de la délégation congolaise et représentant de la Ministre de la culture, arts et patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, a fait son discours en anglais devant un auditoire anglophone acquis à sa cause.
Dans son mot, il a tenu à souligner, dès son entame que, la République Démocratique du Congo, partage des liens culturels profonds avec la région de l’Afrique de l’Est.
« Nos traditions, nos coutumes et nos expressions artistiques témoignent d’une connexion indéniable avec cet espace culturel riche et diversifié. Nos musiques, nos danses et nos créations artistiques résonnent comme des échos d’une histoire partagée. Elles portent un langage d’unité qui transcende les frontières. De la même manière, les traditions orales des hauts plateaux congolais entrent en résonance avec l’héritage narratif de l’Afrique de l’Est : des récits de résilience, de sagesse et de valeurs communautaires », dit -il.
Et d’ajouter que, « le Festival des Arts et de la Culture d’Afrique de l’Est nous rappelle qu’à travers les échanges culturels, nous pouvons stimuler les opportunités économiques, inspirer l’innovation et renforcer nos industries créatives. Que ce festival inspire des partenariats fructueux, libère la créativité et renforce les liens qui nous unissent en une seule et même grande famille est-africaine, riche de sa diversité et fière de sa résilience ».
Tout en saluant l’Éthiopie et les organisateurs pour avoir créé cette plateforme d’échange et de dialogue, Théodore Nganzi a rendu un vibrant hommage aux artistes congolais dans l’Est de la RDC.
« Je saisi également cette occasion pour rendre hommage au courage et à la résilience des communautés de l’Est de la République Démocratique du Congo, en particulier aux artistes qui, malgré les épreuves et les conflits nous imposer par le Rwanda, continuent de créer et d’inspirer. Leur engagement indéfectible dans l’expression artistique nous rappelle que l’art et la culture sont des outils indispensables de mobilisation nationale, porteurs d’espoir et de cohésion », insiste Théodore Nganzi , Représentant de la ministre congolaise de la culture.
Mobilisation des pays de l’Est pour la coopération et l’intégration régionale !

Initialement prévu pour recevoir neuf, 11 drapeaux des pays de l’Afrique de l’Est flottent à l’entrée de la grande salle de l’AICC.
Au menu pour chaque pays, des exhibitions et danses traditionnelles des peuples autochtones. Des pays comme le Soudan, Eritrea, Burundi, Somalie, Ouganda, Sud Soudan, Kenya sont visibles en termes des œuvres et artistes. La RDCongo s’est retrouvé qu’avec 3 artistes après désistement des autres à la veille du départ.
Visant la coopération et l’intégration régionale, cette manifestation culturelle est une belle opportunité pour des découvertes, à en croire le artiste tambourinaire burundais.
« Notre belle façon de présenter notre pays l’Ouganda est la présence des Tambourinaires. Nous passons le message de la liberté et de la joie de vivre dans nos prestations», a-t-il dit.
Entre tradition et modernité, l’Éthiopie pays hôte a profité pour célébrer sa diversité culturelle avec plus de dix orchestres traditionnels venus de plusieurs coins de ce vaste pays avec des fanfares, des éleveurs, des guérisseurs et des artisans.
Pour la ministre de la culture et de la jeunesse du Djibouti, Investir dans l’industrie culturelle, c’est donner des garanties aux futures générations . Ce festival, signifie t-il, n’est pas seulement une celebration mais un appel à l’action et à travailler ensemble.
Depuis Addis-Abeba
Onassis Mutombo