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Performance «Sortir du carcan»: Sarah Ndele invite le Congo à prioriser les actes que des discours !

Organisée par le collectif Farata, la conférence dédiée à l’art de la performance a levé ses lampions, samedi 25 janvier à l’Institut français de Kinshasa. La performeuse Sarah Ndele est revenue sur «Sortir du carcan», performance qu’elle a produite dans quelques villes d’Afrique : Lubumbashi, Lomé, Kinshasa…

A travers laquelle elle invite le congolais à prioriser des actes que de proférer des discours improductifs.

Sarah Ndele lors de la performance à Lubumbashi en 2022.

«Le problème avec nous, on est basé sur les discours, on ne pose pas des actes. C’est vraiment à partir de là que j’ai compris cette chose. Le carcan c’est une sorte de peur. Tu as peur d’affronter certaines réalités, de poser les actes qui peuvent te libérer demain c’est le problème qu’on a au Congo», a-t-elle exhorté. Et ce, relativement aussi à la situation sécuritaire qui prévaut au pays.

Dans son intervention, Sarah Ndele a expliqué la mise en scène de cette performance, qui a escompté du succès partout où elle est passée. Enroulée dans les papiers blanc et du scotch, elle voulait se présenter à la peau des gens suffoqués par d’énormes problèmes, «qui malheureusement n’arrivent pas à s’y exprimer et se libérer.»

Invite le public à écrire quelque chose sur son corps.

«Ce carcan veut dire beaucoup de choses, si on veut changer le monde, on doit sortir de zone de confort. C’est quelque chose qui nous étouffe tant qu’on reste dedans. On ne peut rien faire. Donc, une sorte de pensées archaïques dans le sens où tu n’évolues pas mais tu restes dans cette zone de confort», a explicité l’artiste.

L’autre temps fort c’est la communion, révèle-t-elle avec le public. Sur la piste, elle a invité les spectateurs à noter quelques mots qu’ils aimeraient voir changer en eux, voire au pays sur son costume en papier qui représentait la zone de confort qu’elle a fini par briser après tant d’efforts.

 

H. Mukuna

 

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