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Métiers de la culture : Jeunesse Créative, une réponse au renforcement des capacités managériales !

À Kinshasa, les acteurs culturels et institutionnels se sont réunis pour échanger autour des métiers de la culture en RDCongo, vendredi 24 janvier dernier à Silíkin Village.

Initiée par Africalia, cette conférence a été aussi l’occasion de lancer l’ambition projet « Jeunesse Créative », qui facilite l’accès aux jeunes de 12 à 35 ans aux prestations et activités socioculturelles. 

Sur La tribune, il y a eu notamment ; Henri Kalama Akulez, Directeur général de l’Académie des beaux-arts, Israël Tshipamba, de Tarmac des auteurs, Marie-Laure Yaone, consultante de la direction du Musee nationale de la RDC, Maître Ngazi, Directeur du cabinet adjoint de la Ministre de la culture, arts et patrimoine et Luc Mayitoukou (modérateur).

Tout pour la Patrie !

Au total 15 opérateurs culturels venus essentiellement de Mbuji-mayi dans le Kasai-Oriental, de Kisangani dans la province de la Tshopo, de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, de Bukavu dans la province du Sud-Kivu participent à cette session.

Soutenu par Enabel et mise en œuvre par Africalia, ce programme vise à accompagner les jeunes opérateurs dans la gestion des lieux de diffusion culturelle aménagés. Ce dernier consiste à une formation complète durant 7 mois permettant ainsi aux participants d’améliorer des services des opérateurs pour une meilleure intégration économique des acteurs culturels.

Synergie entre les institutions culturelles !

« Les métiers de la culture en RDCongo : Quelles synergies pour des compétences adaptées ? » , c’était la thématique principale de cette conférence.

Le professeur Henri Kalama est resté convaincu que les institutions publiques à caractère culturel travaillent déjà en synergie en l’occurrence l’Académie des beaux-arts, l’Institut Supérieur des Arts et Métiers, l’Institut National des Arts et le Musée national. Puisque,  à l’en croire, plusieurs programmes unissent ces dernières pour des résultats concrets.

« Dans le cadre de cette synergie, ce 29 janvier 2025, nous allons remettre au Musée national des œuvres que nous avons restauré dans le cadre de la conservation et restauration du patrimoine. Ce genre de collaboration existe dans divers domaines surtout avec le nouveau système LMD. Plusieurs programmes sont élaborés en associant l’Institut National des Arts pour la conformité », a déclaré Henri Kalama , Directeur général de l’ABA.

Israël Tshipamba, étant sur terrain, est revenu sur la qualité des produits universitaires. Seul congolais ayant un théâtre dans la ville de Kinshasa qui se situe  dans la commune populaire de Kintambo, Tshipamba Israël a regretté que, souvent les étudiants, qui viennent dans son édifice pour le stage, maîtrisent à peine la scène, mais donnent l’impression déjà de tout connaître, a-t-il dénoncé.

Mode: « Sape 2.0 », l’ambitieux projet de Minou Olomide !

Si tous les intervenants ont plaidé pour la professionnalisation des métiers de la culture existant en RDCongo, il y a eu une autre problématique qui a suscité un rigide débat ; l’apport concret de la culture dans l’économie nationale dans un pays qui n’a presque pas des infrastructures.

« En arrivant au Musée National, nous nous sommes fixés des objectifs dont rendre ce lieu attractif et vivant. Nous avons trouvé que le public très jeune qui fréquentait ce lieu. Alors , avec l’installation en face de l’Ina, nous allons activer la promotion pour permettre aux étudiants de venir régulièrement au musée pour des travaux et consulter la bibliothèque pour se ressourcer », a signifié Marie-Laure Yaone, consultante de la direction du Musée national de la RDCongo actuellement en réhabilitation.

Elle a, cependant, dit, avec amertumes qu’il n’y a pas souvent des budgets conséquents injectés pour permettre à ce secteur de jouer véritablement son rôle de catalyseur.

Intervenant dans l’assistance, Augustin Bikale, Directeur du département culture Unesco , a indiqué que la culture a besoin de plusieurs niveaux des professionnels pour son essor.

Pour conclure , Maître Ngazi a étalé un chapelet des projets de son Ministère. Les démarches sont entreprises pour mettre à la disposition du Fonds pour la Promotion Culturelle (FPC), a-t-il révélé, la redevance sur la copie privée. En plus, il y a le début de l’installation des Maisons de la culture dans chaque ambassade de la RDCongo mais trois pays ont été choisis à titre expérimental. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, la Belgique et la France.

Dans le contexte de diffusion des contenus de la culture et la promotion du patrimoine, les journalistes présents ont évoqué le souci de renforcer les capacités des corporations journalistiques dans les domaines culturels pour permettre une diffusion de qualité prenant le Réseau des journalistes pour la culture et le développement durable comme structure modèle.

Onassis Mutombo

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