En marge de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le Secrétaire général de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Zegbia Wembulu, qui représentait son Président empêché, a demandé ce mardi 03 Mai, au Chef de l’État d’appuyer les médias afin de rendre la salubrité dans le secteur effective en République Démocratique du Congo, conformément aux résolutions des états généraux de la communication et médias.
L’an 1 du gouvernement: Sama Lukonde note les performances dans la maximisation des recettes et l’augmentation des réserves de change à la BCC. Dans son speech-devant le Ministre de la Communication et médias Patrick Muyaya, le numéro 2 de l’UNPC a souligné que cet appui du gouvernement permettra aux consommateurs des médias d’avoir une information crédible et pluraliste forgée par des médias indépendants, s’intéressant au bien-être des journalistes.
«Nous sollicitons du père de la nation par le biais du ministre de la communication et médias la continuité de l’appui du gouvernement dans la réalisation de ses promesses vis-à-vis des journalistes et organisations professionnelles. Les médias ne peuvent assurer le respect total de l’État de droit que lorsqu’ils sont dits indépendants et pluralistes», a déclaré le Sg Zegbia Wembulu.
Pour réglementer étroitement les médias, le Président du Conseil Supérieur de l’audiovisuel (CSAC), Tito Ndombi a également demandé au gouvernement de financer cette institution.
«…Si l’autorité de régulation, parent pauvre des institutions, en termes d’allocation des ressources, n’a ni les moyens budgétaires et ni les ressources humaines pour réguler un paysage médiatique qui compte des centaines de stations de radios, des centaines de chaînes de télévisions, des centaines des journaux, ajouter à cela les médias en ligne qui prolifèrent, le tout sur un territoire aux dimensions continentales, 145 territoires, elle ne peut faire que ce qu’elle peut» a-t-il déclaré.
Il convient de rappeler que cette journée a été célèbre sous le thème : «le journalisme sous l’emprise du numérique».
Dostin Eugène Luange/ Doseco