Le Projet Dis moi Congo a organisé, mercredi 23 Juin 2022, au terrain saint Albert du collège Boboto qui se trouve à la Gombe, un salon de réflexion entre écrivains, éditeurs et animateurs de l’appareil étatique Congolais. Ils réfléchissaient autour des difficultés que rencontrent les écrivains du Congo à l’exercice de leurs tâches. Et ce, pour proposer des pistes pouvant aider à remédier à cela.
Littérature Congolaise : Défis et Perspectives , Problèmes et solutions. C’est le thème qui a convier les écrivains , Éditeurs et gens de l’appareil étatique congolais autour d’une table. Pour ainsi dialoguer à bâton rompu et enterrer l’ hache de guerre.
Les Écrivains et Éditeurs du Congo présents à cette table-ronde de la littérature. Respectivement : Richard Ali Muntu , Christian Gombo , Celena Ngoyi , Patrick Kitenge dit. Pat le gourou, Yahn Keme pour ne citer que ceux-ci, ont tour à tour égrener comme s’agissant d’un chapelet, les couacs dont ils ont toujours fait face.
Ils n’ont pas tari à proposer des solutions qui demeurent.
Venons en au point
De son côté, Richard Ali Muntu, Président des écrivains du Congo n’a pas cessé de réfléchir sur comment dans un grand pays comme le Congo, les écrivains, éditeurs n’arrivent jamais à bénéficier de l’accompagnement de l’État au moment où ils sont en train de remuer ciel et terre pour organiser des activités littéraires avec leurs maigre moyens.
Il est allé jusqu’à citer des projets en souffrance dans l’exécution par l’État. L’on peut citer en titre d’exemple : La loi sur la politique nationale culturelle et la loi sur la politique du livre.
L’écrivain de l’opuscule » , Cauchemardesque de Tabou » ne s’est pas arrêté qu’aux constats amères.
Il a cependant proposé, que l’État congolais puisse mettre en place une bonne politique culturelle tendant à valoriser le secteur de la littérature dont ses animateurs semblent être orphelins.
Celena Ngoyi, poursuivant dans le même esprit que son titulaire, a évoquée les difficultés liées au feed-back entre les écrivains et animateurs de l’État.
La Présidente des jeunes écrivains du Congo n’a pas eu froid aux yeux pour exposer ex-cathedra, des soucis qui la désole dans la manière de faire des agents du ministère de la culture.
Et elle a proposé que les agents du ministère de la culture puissent porter à coeur les tâches qu’ils font.
À l’en croire , une bonne prise de conscience permettra à tout un chacun de mieux remplir sa tâche.
On l’entendait crier à plein gosier » Apprenez à répondre aux correspondances, S’il vous plaît ! « .
Après, s’en est suivi des mots de l’écrivaine Élisabeth Mwewa Tolande ,de Pat le gourou , Alfred et lambda qui comme un seul insistaient sur la nomination à la tête de ce ministère, quelqu’un qui s’y connaît vraiment. en lieu et place de le confié à n’importe qui.
Observant leurs interlocuteurs écrivains, Éditeurs du Congo se déchaîner dans leurs propos, Guillaume Pépin Mandjolo , les responsables de l’asbl lecture pour tous et personnels du ministère de la culture sont restés calmes, impassibles, sirottant leurs verres de patience jusqu’au moment où il leurs a été donné d’intervenir.
À l’unanimité, ils ont reconnus être en connaissance de tout ces bâtons dans les roues.
Aux grands mots, des grands remèdes. Dit-on, Le ministre de la coopération régionale, francophonie et CIRGL honoraire et cie, n’ont pas échappé à proposé à leurs pairs , des pistes devant les aider dorénavant .
Jimmy Sita