SOCODA : « La tempête appartient désormais au passé (…) » ( Nyoka Longo)
Le Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société Congolaise des droits d’auteurs et droits voisins (SOCODA), Nioka Longo a été devant la presse pour faire un état de lieu de cette société à problème en présence de la plus des administrateurs notamment Elombe Sukari, Paul Belenza, Masumu Debrindet et le DG Agu.
Avant qu’il ne place un mot sur l’activité du jour qui a commencé avec un grand retard, Vieux Jossart relate d’abord un fait qui lui est arrivé le matin à son domicile, « nous sommes victimes d’un harcèlement au niveau de la justice. J’ai reçu un mandat de comparution au tribunal de grandes instances ce matin. Yebisa soki aye te, akoma oyo eko komela ye : dis lui s’il ne se présente pas, il sera lui-même responsable de ce qu’il va lui arriver», dit Nyoka Longo.
Revenant sur le sujet du jour, le PCA ai de la Socoda signifie que depuis l’élection du 30 août 2018 mettant en place le comité de gestion actuel, c’est pour la première fois que les gestionnaires de la Socoda rencontrent la presse congolaise pour une mise au point.
Née des cendres de la Soneca et créée par un arrêté du mars 2011, la SOCODA a toujours évolué en dents de scie. «Depuis sa création en 2011, la société a connu plusieurs difficultés causées par l’homme et son non respect des textes. Malgré l’engagement du ministère du tutelle à mettre à la disposition des artistes une société digne, l’homme s’est arrangé pour tailler les textes sur mesure. Et les sociétaires l’ont décrié devenant ainsi la base des conflits », déclare Jossart Nyoka Longo, président ai du Conseil d’Administration de la Socoda jusqu’à l’assemblée ordinaire.
Pour lui, les assises du salon rouge du ministère des affaires étrangères ont permis à la société d’avoir un statut avec 53 articles, affirme t-il, mais Verkys Kiamwangana s’est arrangé à ajouter d’autres articles pour en faire 83 articles.
En termes de projection, le leader de Zaiko Langa Langa demande aux législateurs congolais de voter des lois pour protéger de plus en plus la propreté intellectuelle en RDC. « C’est seulement avec l’assistance du pouvoir que nous allons relever les défis », se rassure t-il .
« Il n’y a plus de problèmes. Nous nous battons pour élever notre société. La tempête appartient désormais au passé. Megestion, l’impayément des agents, privation de droits des artistes,… nous avons hérité un passif lourd, alors très lourd. Mais, Notre engagement est de faire marcher cette société vers la meilleure direction en dotant un statut qui soit accepté par tous », ajoute t-il.
Notons qu’avant le mois de décembre 2019, les agents de Socoda ont accumulé 6 mois d’impayement et les artistes n’ont pas reçu leur deux répartitions semestrielles.
«Mon conflit avec Verkys, c’est depuis Zaiko »
Pour Nyoka Longo, il n’a jamais eu un problème entre lui et Verkys. C’est plus lui, insiste t-il, qui m’a promis de faire disparaître mon groupe Zaiko Langa Langa créant Langa Langa Star.
« Notre conflit avec verkys n’entre pas dans le cadre de la Socoda mais dans le cadre de Zaiko. Il m’a promis de faire disparaître mon groupe Zaiko. Il a créé Langa Langa Star. « Mbuta Verkys Kiamwangana est en conflit avec le conseil d’administration de la Socoda. Il est démissionnaire. C’est un administrateur comme tous les autres. Je suis un neKongo, on m’a appris à respecter le Mbuta», souligne Nioka Longo.
Répondant à une question sur les éternels tiraillements à la Socoda, il pense que pour les musiciens ce qui compte c’est le talent parfois le niveau d’étude ou l’intelligence compte moins contrairement aux autres disciplines comme les arts plastiques.
Notons que le Conseil d’administration de la Socoda est géré par les représentants de chaque discipline et le règlement définit le nombre des représentants pour chaque discipline.
Dans un avenir proche, le PCA compte digitaliser la gestion des droits d’auteurs. C’est dans ce cadre qu’un partenariat public privé sera signé dans un avenir proche avec une firme sénégalaise, révèle Jossart Nyoka Longo.