Baptisé au mois de novembre 2017 dernier, l’ouvrage « Vie pratique, champs d’application des autres activités de la maternelle » de Michel Otto est à ce jour une pièce rare dans le domaine de l’enseignement maternel en République Démocratique du Congo (RDC).
Agréée par le Ministère de Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (Epsp), cette œuvre littéraire s’appesantie sur l’école maternelle, qui est ici définit comme, « un établissement public de première éducation, réservé aux petits enfants âgés de trois à cinq ans tous soumis au même apprentissage ».
Reparti en 62 pages, ce livre présente le contenu du programme national de l’enseignement maternel, d’une part. D’autre part, il fixe l’attention des éducatrices (institutrices et directeurs) sur l’importance des matières, leur décloisonnement sur la complexité des activités de la vie pratique et surtout sur la manière de les adapter aux besoins réels des enfants.
« Son utilisation judicieuse et rationnelle dans le seul but d’améliorer la qualité de l’enseignement se conforme au mot d’ordre décrété par l’autorité de tutelle » lit-on sur la préface de Muhima Bintu Sabine.
A part la conclusion et une tribune ouverte pour les échanges, « Vie pratique, champs d’application des autres activités de la maternelle » contient trois chapitres essentiels. Le premier aborde les informations générales sur l’enseignement maternel et présente la définition, les objectifs, la mission de l’école maternelle et le contenu du programme. Au deuxième chapitre, on y trouve, les généralités des activités, les considérations psychopédagogiques, les compétences de vie pratique. Au dernier plan, l’auteur précise la durée d’une leçon de vie pratique et les modalités de la gestion rationnelle d’une classe.
En lisant ce livre imprimé aux éditions RDC Logos, l’on comprend la différence existante entre le jardin d’enfants, la classe enfantine, la garderie d’enfants, la crèche, la classe pré-primaire.
A la page 57, Michel Otto propose sept recommandations notamment celle d’éviter la monotonie dans la dispense de la manière car, indique t-il, « la plupart des éducatrices se cantonnent dans les seuls jeux ménagers. Ainsi, introduire d’autres sous activités qui sont tout aussi importantes ».
En conclusion, malgré son utilité approuvée dans la vie de l’enfant congolais, en RDC, l’école maternelle reste facultative. Et les activités de vie pratique restent la seule façon d’évaluation permanente de l’enseignement.
Un mot sur l’auteur
Animateur culturel, consultant international dans le cadre des émissions Interactive à EIA, Michel Otto est actuellement l’initiateur et le coordonnateur de l’Agence pour la Promotion de l’enseignement (APE) et anime aussi des ateliers de formation destinés aux éducateurs des cycles de maternel, primaire et secondaire.
Onassis Mutombo