Journée mondiale de la presse: « il faut sauver ce métier qui est entrain de disparaître en RDC » (JED)
A l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse célébrée chaque 3 mai, le président de « Journaliste en danger » (JED), en appelle à un journalisme de qualité.
Il faut « sauver ce métier qui est en train de disparaître en RDC », alerte Tshivis Tshivuadi lors d’un face-à-face avec la presse.
« Le journalisme a des règles, exigences et obéit à une éthique ». Aucune liberté de la presse n’autorise à un journaliste d’inciter à la haine, d’appeler à la désobéissance civile ou de mettre en danger la vie d’autrui. Le journalisme mendiant et militant est toujours à la recherche du buzz, et non de l’information », déplore-t-il.
Tshivis pense qu’il faut les mettre hors d’état de nuire. « Ce sont eux, les vrais moutons noirs ».
Il constate néanmoins une légère amélioration de l’exercice de la liberté de la presse en RDC, avec l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi. « La RDC a gagné 5 places » dans le classement mondial, se réjouit-il.
Mais, « le niveau d’exactions que subissent les journalistes dans l’exercice de leur métier demeure extrêmement élevé ».
Par ailleus, il rappelle que sous le régime de Joseph Kabila, les commanditaires des assassinats de plus de 10 journalistes n’ont jamais été traduits en justice.