Le nombre d’effectifs (…) à la RTNC reste inconnu, « C’est le défi qu’on a trouvé » (Patrick Muyaya)
Dans son briefing du 31 août dernier , le Ministre de la communication et médias Patrick Muyaya a échangé avec les journalistes congolais sur plusieurs sujets d’actualité notamment sur la problématique de la grève à la chaîne nationale.
Répondant à la préoccupation de l’animateur télé Ndeko Zulu sur l’effectif exact des journalistes et prestataires de la Rtnc à travers toute la république, Patrick Muyaya n’est pas passé par le dos de la cuillère pour répondre à l’intéressé que
«A ce sujet, j’ai pris mon temps pour discuter avec les syndicalistes et le Directeur général sur le nombre des journalistes et prestataires de la RTNC. Le chiffre n’est pas connu. C’est le défi qu’on a trouvé. J’ai échangé longuement avec Maman Agnes Kamana, syndicaliste, qui travaille dans cette institution depuis plus de 39 ans et m’a dit que la Rtnc a commencé à se dégrader à partir de 1997. Certains agents se retrouvent dans des postes loin de leur formation initiale. La RTNC est à l’image des défis de la RDC. Et c’est vrai. Parce qu’il faut arriver à contrôler les effectifs, il faut mettre en place un programme de retraite pour les éligibles, s’assurer que les médias ont intégré les Nouvelles technologies, … nous avons toutes ses ambitions », déclare le Ministre de la communication et médias devant les journalistes et certains cadres de la chaîne nationale.
En parlant de ces ambitions, avant sa mise en place, insiste t-il, il faut que l’IGF nous donne d’abord le rapport de la gestion de Freddy Mulumba. « Avec le Chef de l’état qui a sa vision pour la RTNC, il y aura nécessairement des nouveaux gestionnaires qui conduiront ce média public.
« Le redressement de la Rtnc est synonyme du redressement de la Rdcongo deja à 30%. Puisqu’elle est le thermomètre de notre nation, la boussole qui montre ce que nous devons devenir », rassure-t-il.
S’adressant aux grévistes, Patrick Muyaya souligne que les syndicalistes et le Directeur général actuel savent qu’il n’y y aura aucune complaisance. « Nous voulons aller vers le changement. Et si nous changeons la RTNC, nous changerons le pays », martèle Patrick Muyaya d’un ton ferme.