Apres une première phase à l’Ecole des sables de Dakar, Stéphanie Mwamba a été la seule congolaise (RDC) sélectionnée en tournée européenne de la pièce « Le sacre du printemps ».
Cette danseuse, chorégraphe, comédienne et interprète s’est forgée par le biais des ateliers et résidences qui l’ont amené à participer dans plusieurs festivals et compétitions sur le plan national et international. Portrait.
Les danseurs courent sur scène, un à un dans le noir. Les femmes portent des robes à fines bretelles et les hommes portent des pantalons noirs et le haut du corps nu. Avec des piétinements dans le sol et des bras croisés devant le corps et claquant sur les côtés du corps, ils se déplacent en groupe ou en cercle, avec les mêmes mouvements et la même intensité croissante : voici comment, Stéphanie Mwamba, avec 37 autres danseurs de 14 nationalités africaines ont interprété la pièce » Sacre du printemps » de Pina Bausch créé en 1975.
Ils ont fait un périple européen visitant l’Espagne, l’Autriche, le Danemark et le Luxembourg. Ce ballet, œuvre révolutionnaire de Stravinsky sur le sacrifice rituel printanier d’un être humain, qui a été créé à l’origine pour la chorégraphie de Nijinsky pour les ballets russes en 1913, a réuni ces jeunes danseurs africains grâce à la Fondation Pina Bausch avec les Ecole des sables du Sénégal et Sadler’s Wells d’Angleterre.
« Durant cette tournée, j’ai eu à apprendre de nouvelles techniques, de basiques de certaines danses traditionnelles d’Afrique que j’ai dansé bien sûr mais que je ne connaissais pas en gros », nous racontait en exclusivité Stéphanie.
« Je me dis que le travail que je fais devra inspirer la nouvelle génération au-delà que ça m’aide à m’ouvrir au monde extérieur… »