Silíkin Village, à la porte de la commune de la Gombe, cadre choisi par Nkelo Bantu et l’Administration des droits d’auteur en RDCongo (adaco) pour réunir les scientifiques, journalistes, artistes pour cogiter sur la gestion des droits d’auteurs et droits voisins en RDCongo. L’objectif principal était d’envisager des reformes nécessaires pour le secteur des droits d’auteur notamment la révision des textes et la libéralisation.
C’était samedi 15 septembre dernier, que Nkelo bantu a offert cette plateforme de dialogue entre les parties prenantes en vue d’évaluer la question et proposer des pistes tenant compte des avancées sur terrain pour qu’enfin faire des recommandations concrètes pour bâtir un cadre légal qui respectent les exigences actuelles.
Pour Glody Mwabila, face à ces constats amères, l’administration des droits d’auteur au Congo, (ADACO) organisation de la société civile professionnelle, regroupant plusieurs auteurs et culturels, s’est invitée au débat depuis le 14 septembre 2021, lors de la quatrième journée africaine des droits d’auteur et de la gestion collective, pour mener un débat en faveur de la libéralisation de ces secteurs. Ainsi, elle n’a cesser d’alerter les autorités publiques sur la prise en charge de cette problématique », a indiqué le coordinateur du comité provisoire et de rédynamisation de l’Adaco. Et d’ajouter que, « le but spécifique est de permettre aux auteurs des œuvres de l’esprit d’avoir le droit de vivre pleinement de leurs droits. C’est dans ces cadres qu’ADACO a toujours saisi l’opportunité, avec plusieurs accompagnateurs, plusieurs organisations, tant publiques que privées, lorsqu’il s’agit de la question liée à la gestion politique des droits d’auteur en RDC. ADACO a toujours saisi cette opportunité pour parler et sensibiliser les auteurs et les différents créateurs des œuvres de l’esprit ».
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Maître Ngazi, Directeur de cabinet adjoint de la Ministre de la culture, arts te patrimoine, après avoir bossé l’histoire tumultueuse des sociétés congolaises des droits d’auteurs, il a affirmé que vers la fin des années 2000, l’honorable Ados Ndombasi avait amené une proposition de loi sur le statut de l’artiste.
« Et après l’OIF a lancé une étude, dont je fais partie, et je travaille comme consultant avec un Sénégalais, Omar Sade, sur une étude relative à la mise en place des statuts de l’artiste en Afrique francophone.. L’étude a duré cinq mois, et à la fin de cette étude, en juin, nous avons été à Libreville avec les délégués des institutions publiques et du secteur culturel, donc la société civile, pour valider cette étude. Fans chaque pays, cette étude peut passer sous forme de loi ou sous forme de décret selon les États », a souligné maître Ngazi.
Notons que Nkelo Bantu, plateforme qui a servi de cadre à cette belle rencontre d’échange, est, à en croire son représentant, initiative qui vise à améliorer les conditions de travail au sein des entreprises en favorisant un dialogue constructif entre les employés et les employeurs. « Nous croyons fermement que le capital humain est la clé du développement de tous, avec une population estimée à plus de 90 millions d’habitants. La RDC a un potentiel exponentiel en termes de ressources humaines. Notre plateforme, créée sous l’initiative conjointe du Conseil de Développement et du Conseil National des Entreprises Suédoises, s’inscrit dans les efforts de soutien pour contribuer au développement national », a-t-il dit.
Après avoir écouté un des membres participants de l’atelier de révision des textes de 1986 liés aux droits d’auteurs, il s’avère que les participants se sont mis d’accord pour la diversification des activités de gestion collective et casser surtout le monopole qui préjudicie la bonne marche de ce secteur.
Onassis Mutombo