Pendant l’afrobeat Nigéria fait rage en Afrique, la République Démocratique du Congo a réussi à infiltrer le pays de Jeje Okocha par sa rumba patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Résident dans la ville de Lagos au Nigeria, Didier Eale Bafalanga, de son vrai nom, l’artiste musicien polyvalent Petiloo Sa Majesté, né à Kinshasa, s’est implanté dans ce pays-là au lendemain de l’entrée de l’AFDL à Kinshasa.
Polyglotte, Petiloo Sa Majesté qui a fait ses premiers dans la musique une fois dans son périple au Nigeria a commencé par interpréter les variétés congolaises surplace. Adulé dans les milieux chics de Lagos, la rumba congolaise a véritablement trouvé sa place grâce notamment aux interprétations de cet artiste à la voix imposante et séduisante. Présent à Kinshasa depuis 2 mois déjà, Sa Majesté est en train d’enregistrer son premier album solo « Quart de final » dont la sortie est prévue pour la fin de l’année.
Contacté par Arts.cd, Petiloo Sa Majesté indique que « Je suis ici premièrement pour me ressourcer. Notre terre est une source d’inspiration pour tout artiste congolais. Deuxièmement pour enregistrer mon premier album. Après des interprétations des variétés congolaises au Nigeria, certains producteurs m’ont contacté pour me donner l’opportunité d’avoir un album complet avec mes propres titres. Tasha Prod International qui s’est montré disponible nous accompagne dans cette quête de la réalisation d’un chef d’œuvre qui marquera les esprits des amoureux de la bonne musique dans le monde en entier ».
Pour lui, au Nigeria il y a des studios de qualité mais le seul bémol est que les ingénieurs n’ont pas les gènes de la rumba comme ici à Kinshasa. C’était, dit-il, ça ma crainte de produire un album qui ne répondait aux normes de ma musique originelle.
« Je suis donc le porte-flambeau de la rumba congolaise partout où on se retrouve. Surtout qu’aujourd’hui patrimoine culturel immatériel de l’humanité, j’ai le plein droit de porter la bonne nouvelle de la musique congolaise au Benin, au Burkina Faso, au Niger, au Togo, au Nigeria,… Entant qu’ambassadeur, je suis dans l’obligation de planter le drapeau de la rumba congolaise partout surtout au Nigéria là où j’évolue pour bousculer les données là-bas. Pour moi je suis fier de porter ce drapeau de la rumba », se rassure-t-il.
Avant la fin des séances d’enregistrement, Petiloo Sa Majesté est annoncé au Festival International de la rumba et de l’Elégance ce week-end à Kinshasa à la Place de la Gare centrale.
Onassis Mutombo