La littérature féminine face aux grands défis des droits de l’Homme !
La littérature féminine a constitué le thème de réflexion d’un atelier littéraire organisé par l’Atelier pour le leadership, l’excellence et la formation (ALEF) à l’Institut français de Kinshasa (IFK), à l’occasion de la 7ème édition de la Fête du Livre de Kinshasa. Cette matinée littéraire a été animée par deux écrivaines congolaises Elisabeth Mweya Tol’Ande et Maggy Biziwaza qui ont offert à l’assistance partage de leur expérience dans le métier d’écrivain et leurs manières de penser sur les grand défis à relever par la femme d’aujourd’hui pour s’épanouir.
Les deux oratrices ont d’entrée de jeu, relevé le coté quelque peu discriminatoire de ce thème qui, en leur entendement, consacre une réflexion sur la profession de femme écrivaine et sur le contenu littéraire destinée aux femmes, alors que l’écrivain s’adresse normalement à un public hétérogène.
En parlant de sa propre carrière, Mme Elysabeth Mweya a affirmé être «une personne exceptionnelle» à cause de son dévouement et sa plume qui avait été façonné grâce à l’encadrement de feu Cardinal Malula et le père Jesuite Baflard.
Faisant partie de la première génération des femmes écrivaines à l’instar de son amie Clémentine Nzuji, Elysabeth Mweya figure a toujours axé ses publications sur les questions féminines dont la problématique de l’émancipation de la femme congolaise, une de ses premières thématiques exploitées, il y a une vingtaine d’années.
Pour sa part Maggy Bizwaza a fait savoir que sa profession d’écrivain relève d’une passion qu’elle continue d’entretenir pour éduquer la masse et véhiculer un message d’espoir aux lecteurs, avant d’inviter les générations montantes à exercer ce métier avec acharnement et sacrifices, comme moyen d’influencer le changement social.
Elle a aussi évoqué quelques thèmes souvent exploités dans ses réflexions, notamment la souffrance et l’amour, qui d’après elle, sont inter-reliés, dans la mesure où la première appelle à l’expression d’amour ou de compassion tandis que la seconde dénote l’absence ou la diminution du chagrin ou encore elle suscite un message d’espoir aux Congolais.