
Devant les députés nationaux, le Premier Ministre Sylvestre Ilunkamba a présenté le programme de son gouvernement qui s’étend sur 15 piliers essentiels dont le 15ème est consacré à la promotion de la Culture, des Arts, des Sports et des Centres des loisirs.
Accordant dans son programme une attention « plus sérieuse » à la promotion des sports, des loisirs et de la culture, le Premier ministre affirme que « Ces secteurs, dont le prestige et l’importance ne sont plus à démontrer, souffrent d’une absence flagrante d’une politique globale, d’un manque criant de structures d’encadrement, d’infrastructures appropriées pour la promotion des sportifs et des artistes, ainsi que de l’absence d’un accompagnement appuyé du Gouvernement ».
Il s’inquiète sur le fait que « Comment peut-on comprendre, dans un pays disposant d’autant de sportifs et d’artistes pétris de talents, dont certains ont eu à faire leurs preuves sur le plan international, que l’État ne soit pas en mesure de capitaliser une telle richesse ? », s’est-il posé comme question. Et d’ajouter que Comment peut-on expliquer que Kinshasa, capitale de la musique africaine et grand centre de diffusion de la culture, ne puisse disposer d’un grand studio moderne d’enregistrement, de salles de spectacle, de palais de la culture, d’amphithéâtre ?
Faire de la culture et des arts véritablement l’un des leviers de diversification de l’économie !
Dans ce domaine, dit-il, le Gouvernement congolais ambitionne de faire de la culture et des arts véritablement l’un des leviers de diversification de l’économie. Dans cette logique, il envisage plusieurs actions ci-après :
Procéder à un état des lieux avec l’implication des différents acteurs du domaine ; Installer une grande maison de production musicale, théâtrale et cinématographique en partenariat avec le secteur privé ; Mettre en place une politique d’encadrement des jeunes talents ; Protéger plus efficacement les des droits d’auteurs et des créations, qui ont été longtemps bafoués dans notre pays.
Voilà les lignes qui ont été consacrées à la culture et arts dans la présentation du programme du gouvernement devant la chambre basse du parlement. Notons que tout ce chapelet de bonnes intentions est resté narratif non quantifié ni chiffré. Il faut alors attendre la présentation du budget de l’exercice de 2020 pour pouvoir mesurer les actions prévues.
Onassis Mutombo