La Révision de la constitution est devenue un sujet qui fait couler beaucoup d’encres, surtout dans la classe politique. Une vision de Augustin Kabuya, secrétaire général du parti au pouvoir, qui explique que “ la constitution a des limites dans l’exercice du pouvoir public”.
Ce jeudi 10 octobre, dans un média local, le député provincial de Kinshasa Steve Mulumba, a discerné que cette marche des institutions en République démocratique du Congo, a été conçue pour l’établissement des lois, mais au détriment du peuple congolais.
“ Cette constitution doit être changée (…) même la réalité sur terrain nous a fait voir que ça a été le fruit du mimétisme. C’est du fait qu’on a copié de çà et là. Et du fait que la constitution a été conçue dans un contexte déjà évolué, je vois de plus normal que des choses puissent changer ” a dit cet élu provincial.
À ce jour, dit-il, ce débat n’a pas encore fait son entrée dans l’Assemblée nationale, mais suscite des vives discussions dans l’opinion publique congolaise. La révision de certains articles de la Constitution, exposé des motifs depuis son entrée en vigueur en 2006. Cette dernière peut être révisée que si le fonctionnement des institutions politiques tant centrales que provinciales a fait apparaître des situations concrètes, des contraintes et des problèmes non prévus par le constituant originaire, d’après le texte.
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Celui qui a émis ce vœu, Augustin Kabuya, haut gradé de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a sensibilisé ses militants, de la mise en œuvre de ce processus, indiquant que “ La révision de la constitution est appelée à évoluer pour une adaptation correcte à la gestion politique et au progrès de la société congolaise”.
Du côté de l’élu de Lemba Steve Mulumba, cadre de l’UDPS, a affirmé que la constitution ne répond aux besoins de congolais. Un grand nombre de partis politiques d’opposition, ont exprimé leur mécontentement à sujet. Peu importe, « l’Union sacrée « , la coalition créée par le président en exercice Félix Tshisekedi, ne risque rien s’il s’agit d’un vote sur le sujet, étant majoritaire à l’Assemblée nationale.
David Ekutshu|CE