
Il plaide pour la promotion du cours d’histoire et déplore sa disparition dans le programme général de l’enseignement surtout dans les options techniques en République démocratique du Congo. il, c’est monsieur Kibari Nsanga Rufin, écrivain congolais vivant dans la ville de Kikwit, Province du Kwilu en Rdc.
Étant écrivain et historien, Kibali déplore le manque du cours aussi important dont l’objectif est d’avoir une compréhension générale des différentes formes d’organisation politique et sociale de la préhistoire à nos jours.

Ruffin démontre aussi que les programmes d’histoire ne visent pas seulement à donner du sens au passé mais aussi à comprendre le monde actuel qui est celui de faire changer les choses et montrer au monde entier la réalité de la vie pour éviter de refaire les erreurs du passé.
Profitant de notre micro, l’écrivain et historien Kibari Nsanga Rufin a plaidé pour la promotion de ce cours et a aussi exigé sa réintégration dans toutes les branches de l’enseignement technique en République démocratique du Congo car » cela nous aiderait à former le patriotisme et le nationalisme dans les têtes des élèves, futurs cadres et espoirs de vie politique, sociale, économique dans le pays », a lâché Kibari.
« Et c’est justement ce manque qui fait que tout un peuple souffrirait de manque de connaissance de sa propre histoire », a renchérit Ruffin qui affirme sans ambage, qu’ « un peuple sans histoire est comme un arbre sans racines « .
En outre, Il se dit prêt à aider le peuple congolais à maîtriser son histoire mais se dit buté à des problèmes sociaux et financiers. Sociaux, en ce sens que le peuple congolais n’a pas la culture de lire et à cause de la pauvreté, les gens ont du mal à se procurer un livre, nous a dit l’écrivain Kibari.
De plus, le manque de la production des ouvrages littéraires sur le marché en est aussi une cause, <comme je viens de le dire, la pauvreté est l’une des causes de ce manque de culture. On peut difficilement observer une personne acheter un livre de vingt mille francs et ce, même chez les intellectuels » dit l’écrivain de Kikwit. Et il ajoute : » ce qui me décourage pour écrire des ouvrages sur ces problèmes c’est le financement ». Car, il faut attendre même huit ans pour un petit finalement, selon l’historien, qui dit souvent être décourager par ces ventes de situation.
Qui est Kibari Nsanga Rufin ?

Né le 19 janvier 1955 à Lusanga , territoire de Bulungu dans l’ancienne Province de Bandundu. de père Kibari Mupe Nicolas de mère Yomina Anne.
il a fait ses études primaires à Kinzambi et Leverville-soa . Les études secondaire à l’Institut saint Joseph de Leverville-soa diplômé de la section pédagogique ( 1974) . Il est licencié en histoire sociale (1978), marié à Sévérine Ngyombo et père de cinq enfants.
Ses oeuvres littéraires :
Première publication: les mouvements anti sorciers à l’époque coloniale ceeba Bandundu (1982).
la 2é publication : « le virus Ebola à Kikwit: mythe . mystère ou réalité? « Baobab »,
Kinshasa (1998).
3é publication » le virus ebola à Kikwit mythe, mystère ou réalité …et quinze ans après ? « akor, à (2017) Kinshasa (2010).
4é publication: « le virus ebola à Kikwit: mythe, mystère ou réalité … et vingt ans après? » Akor , à Kinshasa (2015).
5é publication : « Kuku Pemba :une page d’histoire des bambala et de Kikwit » Akor, Kinshasa ( 2017),
Elisée Ngala