Après « Honorable mon oncle », le Groupe d’Actions des Assemblées pour la Résilience Juvénile ( GAARJ) revient avec son rendez-vous Sikiliza, sous thème « Système de Gestion dit Parapluisme » accompagné de la pièce « Qui mange ma chère… ? » qui sera présenté ce dimanche 1er décembre à l’espace culturel francophone de Goma pour lutter contre les antivaleurs en RDC.
La RDC figurant parmi les 20 pays les plus corrompus du monde selon les indices de perception de la corruption 2016 par la prévision de Transparency International, elle perdrait plus de 15 milliards de dollars américains par an suite aux détournements des biens de l’État et à la corruption, fait constater Emmanuel Luzolo Bambi, conseiller du président honoraire en matière de lutte contre la corruption.
Outre ces guerres sanguinaires en répétition dans l’Est du pays de la RDC qui ne font qu’illustrer négativement l’image du Congo, il existe bien d’autres pathologies encore plus suicidaires, comme les antivaleurs entretenues et vécues par le congolais au quotidien notamment le népotisme, le clientélisme; le détournement des deniers publics; le tribalisme institutionnalisé; l’impunité; la fraude fiscale; la corruption banalisée,…
GAARJ à travers son rendez-vous Sikiliza avec la pièce « Qui mange ma chère… ? » veut changer ces antivaleurs qui bloquent le développement et l’émergence de la nation congolaise en passant par la conscientisation des possibles citoyens amenant le gouvernement et les dirigeants des institutions privées à promouvoir la méritocratie.
Rappelons que Sikiliza a été lancé le 29 septembre dernier et son deuxième rendez-vous est prévu pour ce dimanche 1 décembre 2019 à l’espace culturel Francophone de Goma.
Lebon Kasamira