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Salon des Bruits des Villes Africaines : Malafi Niamba lance la nouvelle édition au centre Wallonie-Bruxelles

À Kinshasa, c’est déjà la première phase du Salon des bruits des villes africaines. Après la conférence de presse du mardi 24 février , jour du lancement, Malafi Niamba, l’organisateur a conduit le public à la découverte de l’installation sonore recoupant les sons entendus dans plusieurs coins de la capitale congolaise, Kinshasa pour en donner un rythme musical.

Initié par l’artiste et entrepreneur culturel Niamba Malafi, cet évènement culturel à la fois scientifique et festif contribue à la dépollution sonore. Et ce, à travers plusieurs programmes, notamment concerts et conférences pour arriver à sensibiliser grand nombre de gens contre la nuisance sonore, qui engendre des conséquences néfastes sur la santé.

L’artiste Malafi devant la presse. Photo : HKM

 

 

«Nous contribuons à conserver les sons,qui semblent être moins signifiants dans les villes africaines. Etant artiste, nous voulons proposer un projet dans des portés quelque soit scientifique ou festif en même temps pour protéger et conserver notre patrimoine sonore», a expliqué l’organisateur Malafi Niamba lors de la cérémonie d’ouverture.

A l’en croire, cet événement qui a commencé depuis 2019, en passant par d’autres villes d’Afrique, s’active à «redonner des bases et monter une édition spéciale qui nous permet d’inviter les autres villes de venir réfléchir et de proposer des pistes de solutions concrètes pour lutter contre la nuisance sonore dans nos villes.»

Conférence de presse du Salon des bruits. Photo Tiers.

Pour anticiper les dangers lors de cette édition dont la clôture est prévue samedi à la Maison culturelle Mwindeurs à Ndjili, une campagne de dépistage est au menu.«On organise des campagnes de dépistage des troubles auditifs. Cette année, on les fait chez les femmes qui travaillent dans les bars, les boîtes de nuit et les personnes qui travaillent dans l’aviation et dans la télécommunication», a-t-il rapporté.

 

Henock Kalala